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L’art au service de la nature : ce kraken de 24 mètres va se transformer en barrière de corail

Comment associer art, divertissement, recherche scientifique, écologie et préservation de l’histoire ? Tout simplement en créant un kraken géant fait de métal, sur un ancien navire datant de la seconde guerre mondiale. Oui, dit comme ça, c’est nébuleux, mais on va tout vous expliquer.

 

D’abord, un navire datant de Pearl Harbor

Tout a commencé il y a près de deux ans et demi lorsque Owen Buggy, photographe anglais de profession, découvre sur l’île de Tortola (une des Îles Vierges Britanniques) le Kodiak Queen, un bateau militaire de la Navy ayant survécu à la fameuse bataille de Pearl Harbor. Autrefois servant de navire ravitailleur, sa (re)découverte l’entraînait inexorablement vers sa perte.

Mais M. Buggy voulait empêcher cela : pour le sauver du recyclage, il a eu la brillante idée de transformer le Kodiak Queen en oeuvre d’art. Il décide donc de s’associer au collectif Unite B.V.I, en charge de la protection de l’environnement, au groupe d’artistes Secret Samurai Productions, au collectif Maverick1000 et à l’association à but non lucratif Beneath the Waves. Le projet ? Créer une installation artistique ayant pour but d’étudier et de préserver les espèces animales marines.

Ensuite, un kraken géant fait de métal

Ainsi, pour associer son désir artistique et son envie de protection des fonds marins, Owen Buggy décide de créer une pieuvre géante, faite de métal. Longue de 24 mètres, l’oeuvre d’art se mêle splendidement à la beauté de l’océan. Nommé BVI Art Reef, le projet n’a pas qu’une portée artistique : le Kodiak Queen, surmonté de sa pieuvre, a été coulé au large des îles vierges britanniques afin de créer une barrière de corail.

« TOUT, DU CORAIL AUX ÉPONGES MARINES EN PASSANT PAR LES REQUINS ET LES TORTUES VONT VIVRE SUR, DANS, ET AUTOUR DE L’ÉPAVE »

« Sur une petite période de temps, […] le navire et la pieuvre attireront une myriade de créatures marines », a déclaré Clive Petrovic, qui travaille sur une évaluation environnementale du projet. Et de continuer : « Tout, du corail aux éponges marines en passant par les requins et les tortues, va vivre sur, dans, et autour de l’épave. Le bateau deviendra précieux pour les futures recherches menées par les scientifiques et les étudiants locaux ».

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