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Laissez libre cours à vos penchants psychopathes avec ces jeux d’une violence inouïe

Le jeu vidéo est un média comme un autre, au même titre que le cinéma par exemple, et, en tant que tel, offre une grande diversité dans les différents types de jeux qui le composent, visant tous les publics. Et certains, un petit nombre de jeux vidéo, sont clairement destinés à un public adulte mature qui ne se laisse pas facilement choquer, tant la violence dans ces jeux est particulièrement choquante et gratuite. Nous vous proposons aujourd’hui de lister quelques-uns de ces fameux jeux, à vos risques et périls !

Postal

Impossible de commencer notre article sans parler de la célèbre franchise Postal. Très controversée, la licence met en scène le Postal Dude, un marginal qui vaque à ses occupations quotidiennes du lundi au vendredi. Seulement, et ce presque invariablement, il finit par péter un plomb et se lancer dans les meurtres de masse bien gore ! Doté d’une sacré dose d’humour noir, le jeu permet d’exercer une cruauté sans limites sur les pauvres habitants de la ville, permettant assassinats sanglants et actes de torture. Le jeu connaitra deux suites tout aussi barrées, mais sera censuré dans plusieurs pays, notamment au Brésil et en Nouvelle-Zélande.

 

Manhunt

Autre licence mais polémique similaire, Manhunt est un jeu très spécial dans le catalogue de Rockstar. Le premier opus met un scène un condamné à mort enlevé pour participer à un snuff movie, un film dont il sera la vedette. Il est malheureusement la victime d’une violente et cruelle chasse à l’homme face caméra, et son but sera de survivre à cette folie malgré les participants bien décidés à débusquer leur gibier. Le second opus propose également une chasse à l’homme similaire. D’une violence extrême, mais sans l’humour noir qu’on pourrait retrouver dans un Postal, le jeu a créé une violente polémique partout dans le monde, mais spécialement en Europe et aux États-Unis, se faisant interdire à la vente dans plusieurs pays, obligeant le studio à publier une version censurée des deux opus. Une version non censurée est parue aux États-Unis, mais n’est pas à l’ordre du jour en Europe.

 

Hatred

Plus récemment le jeu indépendant Hatred a suscité une large polémique suite à ses mécaniques de jeux… particulières. Mettant en scène un grand inconnu vêtu de noir, aux cheveux longs dans un style gothique, ce dernier rêve de mourir de manière violente et se lance dans une « croisade génocidaire » consistant à emporter le plus de gens possible avec lui dans de violentes tueries de masse. Outre son scénario de base (inexistant en dehors de ce qui vient d’être décrit), on accusa notamment le studio polonais derrière le jeu, et plus particulièrement son PDG, d’être un sympathisant néo-nazi. Au final, le jeu s’avère décevant et répétitif, bien que, comme promis, très violent et gore.

 

Carmageddon

Pour terminer, voici Carmageddon, un jeu de course sorti en 1997, au principe un peu spécial : le but est bien sûr d’arriver premier, mais pour ce faire, le joueur dispose de plusieurs moyens : il peut pulvériser les véhicules adverses ou bien remporter du temps et des crédits supplémentaires en écrasant les piétons. Le jeu ne s’arrête toutefois pas là, car si faire passer un piéton sous ses roues s’avère sanglant et riche en giclées de sang, des bonus sont octroyés en fonction du style des traces de sang sur la chaussée. Subversif, non ? Polémique à sa sortie, le jeu s’est vu imposé certaines modifications pour sortir dans certains pays, comme en Allemagne, où les piétons lambda sont devenus des zombies et où le sang est devenu vert.

 

Alors, comment vous sentez-vous après ce passage en revue des jeux les plus dingues et violents ? On espère qu’on ne vous a pas trop choqué ! Ceci dit, certains revendiquent l’ultra-violence de certains jeux vidéo par le fait que ce média est un média comme les autres, et qu’il peut donc se permettre exactement les mêmes choses que le cinéma où fleurissent les films gore à la SAW. Puisque le jeu vidéo nous permet d’incarner un personnage, au contraire du cinéma où nous ne sommes que spectateurs, pensez-vous qu’il devrait limiter la violence qu’il propose ?

Par Abdelkader Becir, le

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