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15 jeux vidéo horrifiques qui mettent en scène des morts d’une rare violence

L’univers du jeu vidéo implique depuis ses débuts la notion de mort. Servant l’intérêt du jeu en étant punitive ou simplement pour des besoins scénaristiques, elle devient très vite indispensable lorsque l’on aborde certains sujets, comme l’horreur. Du sang, des monstres et de la violence, voilà ce que réclame le joueur. Rien que des morts plus gores les unes que les autres pour ressentir l’excitation de la peur et le dégoût des atrocités irréelles. Voici une petite sélection spéciale, mais attention : âmes sensibles s’abstenir.

Il arrive parfois que même le plus fort de tous les héros meure dans les jeux vidéo. Que ce soit en tombant bêtement d’une plateforme ou terrassé par un monstre énorme venu des enfers rien que pour vous, certaines de ces morts sont normales, banales, incluses dans la mécanique du jeu. Le fait même d’échouer permet de progresser et on parle alors de die and retry (meurs et essaie encore). Toutefois, certaines se veulent plus théâtrales, plus sanglantes, avec des morceaux qui volent et des hurlements qui accompagnent la souffrance de l’âme arrachée au monde. L’effet n’est radicalement pas le même. Oubliez la frustration et la redondance, faites place à l’horreur et le dégoût et découvrez ces 15 jeux aux morts marquantes.

Manhunt 2

Développée par Rockstar North et publiée par Rockstar Games, Manhunt est une licence des plus sanglantes de l’histoire du jeu vidéo. Pour cause, le protagoniste James Earl Cash est sorti du couloir de la mort par un réalisateur un peu pervers et surtout fan de snuff movies. Ce genre particulier de cinématographie met en scène des exécutions avec de vraies personnes, de vraies armes, du vrai sang, de vrais cris et une mort bien réelle. Vous voilà donc aux manettes d’un tueur sanguinaire dans un jeu d’infiltration où la qualité goriffique de la mise à mort a toute son importance. Un excellent antistress avec des cauchemars comme effet secondaire. En voici un aperçu des plus alléchants.

 

Dead Space

Dans le genre jeu d’horreur, Dead Space d’Electronic Arts s’est taillé une place bien confortable depuis 2008 à grands coups de nécromorphes, sortes de zombies de l’espace. Le gore est omniprésent et on sursaute bien souvent devant le défilé d’horreurs qui nous est offert. Il y en a pour tous les goûts, du démembrement à la trépanation en passant par le classique de la chair à saucisse dans le ventilateur géant. Pas de panique toutefois, si la nuque vous démange après avoir vu ce crâne arracher la tête du héros pour prendre possession de son corps, ça l’a fait à tout le monde.

 

Heavy Rain

Heavy Rain est un jeu d’action aventure dramatique développé par Quantic Dream en 2010. Sur fond de thriller noir, vous prenez le contrôle de différents protagonistes afin d’arrêter le tueur à l’origami. Orchestré sous forme de QTE (Quick Time Event) ou actions contextuelles, les scènes d’action vous demandent quelques réflexes, un peu de concentration, mais surtout un cœur solide devant le déluge de violence. Mention spéciale pour Adrian Baker, alias le Doc, ou le Docteur Mort qui usera de tout son talent pour vous découper à la scie chirurgicale.

 

Mortal Kombat 9

Référence culte du gore, ce jeu de combat créé par Midway est caractérisé par la longévité de sa licence, ses graphismes réalistes, ses personnages bien badass, mais surtout la sanguinolente brutalité de ses Fatalities. Avec 10 jeux en 14 ans, les créatifs de la série ont dû se démener pour rafraîchir l’intérêt du dernier opus. Visiblement, ils sont restés simples mais efficaces. Plus de sang, plus de cris, plus de chair à vif, et voilà le travail.

 

F.E.A.R

Ce FPS au nom évocateur cherche étonnamment à vous faire peur. Pour cela, divers moyens sont mis en œuvre, comme les apparitions fantomatiques d’une petite fille à la robe rouge, Alma, ou une intelligence artificielle démoniaque qui suggérera à vos ennemis zombifiés de se cacher derrière le mobilier ou sauter par les fenêtres pour vous surprendre. En effet, si les actions scriptées sont de premier ordre, l’intensité réside dans l’impossibilité de prévoir le comportement des monstres, même après la 20e mort. Toutefois, le script du collègue qui repeint les murs à coups de force invisible reste du meilleur effet et mérite notre bravo. Bravo.

 

God of War 3

Kratos, le guerrier spartiate le plus populaire du jeu vidéo cherche vengeance. En tuant Arès, dieu de la guerre, il prendra sa place et continuera sa frénésie sanguinaire jusqu’à avoir supprimé tous les membres de l’Olympe. Sans aucune délicatesse, notre héros progresse à grands coups d’armes blanches, taillant muscles et os jusqu’à voir se vider les viscères divins encore fumants à ses pieds. Les QTE de la série sont très bien orchestrés et le choix aura été difficile. La décapitation d’Hélios, dieu du soleil, est particulièrement impressionnante mais c’est bien la cinématique de mort de Poséidon qui aura retenu notre attention. Petite particularité, c’est vous que Kratos passe à tabac. Attention les yeux.

 

Phantasmagoria

Le gore est un art graphique prodigué au moyen d’un haut niveau de violence noyé dans des litres d’hémoglobine. La qualité de l’image semble donc un facteur important, et le développement technologique donnant accès à un réalisme de plus en plus poussé écarte de fait les jeux trop anciens. Malgré tout, Phantasmagoria mérite les honneurs. Datant de 1995, ce jeu point and click a la particularité de mêler un univers numérique en 3D et des acteurs de chair et d’os intégrés à l’animation. De fait, les scènes gores sont réalisées à partir de techniques d’effets spéciaux utilisées dans le cinéma un peu cheap de l’époque, et offrent au jeu bien plus de réalisme que ses contemporains, avec une pointe de grotesque tout de même. En voici une qui vous permettra de juger.

 

MadWorld

Très cartoonesque, ce hack’n’slash (taillader et trancher) prend en otage Jefferson Island en 2009 en poussant ses habitants à s’entre-tuer dans un genre néo-gladiateurs où l’audience s’évalue en litres de sang. Jack Cayman, un ancien US Marine, ne cherche pas vraiment la popularité, mais son habileté à la tronçonneuse le place sous les projecteurs. Dans une ville où chaque pot de fleurs est devenu une arme, mourir de façon excentrique n’est pas une mince affaire. Toutefois, les concepteurs du jeu ont redoublé d’efforts pour nous offrir les outils nécessaires pour assouvir notre besoin de violence dans un beau style noir, blanc et rouge. Exemple.

 

Wolfenstein : The New Order

En 1992 sortait Wolfenstein 3D, un choc dans le monde vidéoludique qui a participé à l’établissement des règles contemporaines en matière de FPS. En 2014, Bethesda offre Wolfenstein : The New Order, nouvel opus de la série dont les graphismes époustouflants rendent hommage au sadisme nazi de la Seconde Guerre mondiale. Une scène en particulier aura marqué les esprits. Celle du bon docteur Wilhelm « Le Boucher » Strasse, directeur de la division des projets spéciaux SS, à la recherche de nouveaux sujets d’étude, à savoir des cerveaux frais. Démonstration avec un ami.

 

The Evil Within

Encore du gore, encore un survival horror. Réalisé par les créateurs de la série Resident Evil, c’est sans surprise que The Evil Within vous glace le sang. Masses, griffes, hachoirs et tronçonneuses maniés par d’horribles individus aux chairs flasques et sanglantes vous arrachent la tête dans le plus grand des calmes. Sans oublier les nombreux pièges qui vous font exploser, vous broient, vous transpercent, etc. etc. Je pense que vous avez compris, il est maintenant temps de regarder.

 

Outlast

2013, Red Barrels dévoile Outlast. Sombre, glauque, peuplé d’ennemis qui veulent votre mort, ce jeu est un des plus violents qui soient. Équipé de votre caméra à vision nocturne mais gourmande en batterie, vous parcourez les couloirs d’un asile totalement parti en vrille où paradent des monstres et autres expériences munies d’armes toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Oui, vous êtes mal barré. Heureusement vous pouvez toujours fuir et vous cacher sous un lit. Elle est pas belle la vie ?

 

Resident Evil 5

En termes d’horreur, Resident Evil n’a plus rien à prouver. Un virus, des zombies, des monstres, des soldats, du danger et une ambiance glauque. Le cocktail parfait pour des morts sanglantes. C’est Leon qui fera les frais d’un décès des plus graphiques dans le 5e opus à l’issue d’un QTE (raté évidemment). Aux mains avec un énième monstre, il se retrouve poussé tête la première dans un broyeur industriel. De quoi donner des migraines.

 

The Last of Us

Un champignon mutant s’est échappé d’un laboratoire et ravage les Etats-Unis. Vous faites partie des survivants et devez vous défendre contre des monstres cannibales et des hommes encore plus hostiles. Il en est un, David, membre d’un groupe de charognards cannibales qui saura piéger Ellie pour mieux tenter de la tuer. Il faut dire qu’il a un bon coup de machette et lorsqu’il arrive à portée de notre héroïne, elle finit bien vite en morceaux. Cependant, la jeune adolescente de 14 ans sait se défendre. C’est dans une scène gore plutôt suggestive qu’une Ellie hystérique face au danger nous offre une autodéfense des plus efficaces.

 

Dead Space 2

Il est une scène de Dead Space 2 qui vous a sûrement tapé dans l’œil. L’ingénieur système Isaac Clarke se retrouve contraint de monter dans une machine médicale de diagnostic dont le protocole a la particularité de vous enfoncer une aiguille dans l’œil. Ça a l’air horrible mais ça lui évitera de devoir s’ouvrir le crane pour récupérer de précieuses informations. Faut-il encore que le joueur sache viser…

 

Tomb Raider

Dans Tomb Raider de 2013, Lara Croft est perdue en mer de Chine sur une île pleine de mystères et de dangers. Elle explore son nouveau territoire et combat les méchants dans une aventure rythmée à grands coups de morts violentes. Animaux sauvages, noyades, chutes mortelles, empalement ou broyage, tout fonctionne pour la tendre Lara. Certes on peut trouver plus sanglant, mais notre archéologue n’aura jamais autant souffert de toute sa carrière.

 

Du sang et de la violence, voilà ce que réclame le public ! Nous voulons avoir peur, nous voulons avoir mal jusqu’au fond des os en regardant un bras s’arracher, quel grand divertissement ! Expions nos pensées, purgeons nos pulsions, secouons notre quotidien à coups de morts tragiques et exubérantes ! Le concept de mort si bien intégré à notre vie de gamer se voit parfaitement exploité par les jeux d’horreur. Toutefois, nous ne sommes qu’aux prémices du genre. Rien que de penser porter un casque de réalité augmentée dans l’univers d’une de ces licences me fait froid dans le dos.

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