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James Gunn évoque le « sentiment anti-américain » pour expliquer les chiffres de Superman

Le film fonctionne mieux aux États-Unis qu’à l’étranger mais n’a pas à rougir

Superman David Corenswet
Ⓒ Warner Bros.

Si Superman marche plutôt bien partout dans le monde, on observe tout de même une différence entre les recettes domestiques outre-Atlantique et étrangères. À cela, James Gunn, son réalisateur, croit avoir la réponse en invoquant le climat géopolitique qui règne. 

Superman 2025 poursuit son joli chemin au box-office mondial. Deux semaines après sa sortie dans les salles du monde entier, Superman culmine déjà à plus de 426 millions de dollars de recettes à l’international. Aux États-Unis, le film de James Gunn occupe toujours la première place. Et si c’est une bonne nouvelle, son réalisateur semble regretter que son film ne fonctionne pas aussi bien à l’étranger. 

Comme le rapporte Deadline, Superman a récolté 95 millions de dollars hors sol américain. C’est moins que les résultats domestiques qui s’élèvent à 122 millions de dollars pour son premier week-end. James Gunn en est conscient, comme il le confie au site Rolling Stone

« Nos résultats sont incontestablement meilleurs au niveau national qu’à l’international, mais l’international est également en hausse et nous enregistrons de très bons résultats en semaine comme chez nous. Le bouche-à-oreille est donc très positif, ici comme partout ailleurs. C’est ce que nous devions absolument faire. Parallèlement, certains pays connaissent d’excellents résultats, comme le Brésil et le Royaume-Uni. » 

Le réalisateur a ensuite tenté de livrer une explication sur cette différence de marché : 

« Superman n’est pas très connu dans certains endroits. Il n’est pas un super-héros très connu comme Batman. Cela affecte les choses. Et le sentiment anti-américain actuel dans le monde entier a également des conséquences. Cela ne nous aide pas vraiment », pense-t-il.

Toutefois, James Gunn reconnaît que le succès de Superman est « une victoire totale », partout sur la planète, quelle que soit son échelle. Il pense également que son film peut continuer de toucher un large public à travers le monde. Par ailleurs, le réalisateur de Mission : Impossible voulait réunir Superman et Green Lantern.

Par Camille, le

Source: Deadline

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