James Cameron met en garde contre l’utilisation de l’IA dans les systèmes d’armements

James Cameron est ouvert aux nombreuses possibilités qu’offre l’intelligence artificielle. Selon lui, elle pourrait être bénéfique dans la confection de films. En revanche, il met en garde contre son utilisation à une plus grande échelle, au risque de vivre le scénario de Terminator. 

Un scénario à la Terminator

James Cameron est fasciné par l’intelligence artificielle et il est persuadé qu’elle pourrait être d’une grande utilité pour la confection des films, notamment pour les effets spéciaux afin de gagner en qualité et en temps. Cependant, il est bien conscient que l’IA, entre de mauvaises mains, peut faire des dégâts, comme c’est le cas dans sa franchise Terminator. 

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Alors qu’il fait la promotion du livre Ghosts of Hiroshima, qu’il adaptera au cinéma, James Cameron s’est penché sur le sujet. Selon lui, une course aux armements s’appuyant sur l’IA serait une chose dangereuse. 

« Je pense qu’il existe toujours un risque d’apocalypse à la Terminator, où l’on associerait l’IA à des systèmes d’armes, d’armes nucléaires, des contre-attaques nucléaires, etc. Le théâtre des opérations étant si rapide, les fenêtres de décision si courtes, il faudrait une intelligence supérieure pour les traiter, et peut-être serons-nous intelligents et garderons-nous un humain dans le processus. Mais les humains sont faillibles, et de nombreuses erreurs ont été commises qui nous ont mis au bord d’incidents internationaux susceptibles de mener à une guerre nucléaire », estime-t-il. 

James Cameron craint l’IA ailleurs qu’au cinéma

En 2023, avec la double grève des scénaristes et des acteurs, Hollywood s’est inquiété de la montée de l’intelligence artificielle dans nos fictions. Sauf qu’il n’y a pas qu’à Hollywood que la montée de l’IA inquiète. James Cameron pense ainsi qu’avec les défis actuels auxquels fait face l’humanité, l’ascension de l’IA s’ajoute comme un nouveau problème à gérer.  

« J’ai l’impression que nous sommes à un tournant du développement humain, où trois menaces existentielles se présentent : le climat et la dégradation générale du monde naturel, les armes nucléaires et la superintelligence. Toutes ces menaces se manifestent et atteignent leur apogée simultanément. La superintelligence est peut-être la solution. Je l’ignore. Je ne le prédis pas, mais c’est possible. »

Le réalisateur de la franchise Avatar et Titanic semble donc plus préoccupé par les dommages que l’IA peut causer dans le monde qu’au cinéma. Il faut dire que James Cameron avait déjà exprimé son opinion sur l’outil dans un entretien devenu viral en 2023. Il doutait fermement que l’IA puisse écrire une histoire captivante pour le cinéma. D’après lui, elle ne serait pas capable d’émouvoir le public. 

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Avatar 3, garanti sans utilisation de l’IA, sortira le 17 décembre dans nos salles. Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.