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15 chefs indiens emblématiques qui ont tout sacrifié pour défendre leurs tribus

Des destins hors du commun

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© FlickR / Lindell Dillon

Geronimo

Geronimo est certainement l’un des Indiens les plus emblématiques du combat pour la liberté de son peuple. Né le 16 juin 1829, il fait partie de la tribu apache Bendonkohe vivant au Nouveau-Mexique, alors sous domination mexicaine. Geronimo n’est pas chef mais chaman, ce qui lui vaut un très grand respect. En 1858, sa mère, sa femme et ses trois jeunes enfants sont sauvagement assassinés par des membres de l’armée mexicaine, un évènement qui pousse Geronimo à mener des expéditions punitives au Mexique.

En 1876, la réserve des Chiricahuas, qu’il a rejoints par alliance, est fermée par les Américains qui déplacent les Indiens y vivant dans une autre réserve appelée San Carlos. Désertique et aride, cet endroit est désastreux pour l’avenir des Apaches. Le chaman s’enfuit à plusieurs reprises, parfois avec de nombreuses femmes et enfants. Il mène des raids parfois sanglants contre les colons, mais il se rend à chaque fois. Geronimo est réputé pour son ingéniosité, ses connaissances font de lui un combattant hors pair, d’où les nombreux efforts de l’armée américaine pour le retrouver.

En 1886, il se rend pour la dernière fois. Fatigué de se battre, il est transporté avec des membres de sa tribu en Floride, où le climat humide tue nombre d’entre eux qui étaient habitués à la sécheresse du désert. En 1906, il dicte l’histoire de sa vie et affirme qu’il regrettera toujours de s’être rendu. Geronimo meurt des suites d’une pneumonie en 1909, son dernier souhait étant d’être enterré sur sa terre natale.

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Afin d’obtenir les terres des Indiens, et surtout les ressources qui s’y trouvaient, les Blancs ont entrepris de les parquer dans des réserves. Ces hommes ne sont pas parvenus à les repousser malgré leur incroyable bravoure. A l’heure actuelle, les Amérindiens vivent dans des réserves dans des conditions déplorables : pauvreté, chômage, alcoolisme… Les premiers habitants de l’Amérique sont totalement oubliés, leur culture a été détruite et leur cause est très rarement défendue dans les discours des hommes politiques. 

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Par Mathilde Rochefort, le

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