10 films dont vous auriez pu connaître le dénouement en prêtant attention à ces indices

Spider-Man 3

Après avoir reçu un sacré choc à la tête et perdu la mémoire, Harry Osborn (James Franco) oublie totalement qu’il a été le Bouffon vert, l’ennemi de Spider-Man et de sa bien-aimée. Hospitalisé, il rencontre ces derniers qui lui rendent visite pour se tenir au fait de sa santé. Suite à leur départ, l’infirmière chargée de prendre soin du jeune blessé lui fait remarquer l’aspect précieux d’une telle amitié, ce à quoi il répond qu’il serait prêt à mourir pour ses amis. Ça n’a pas manqué : à la fin du film et alors qu’il tente de défendre Spider-Man contre Venom sur le chantier d’un immeuble en construction, il se retrouve transpercé par des pics laissés sur place.

Lire aussi Le prochain film de Christopher Nolan sera réalisé avec une technologie Imax inédite !

Shaun of the Dead

Nous vous en parlions il y a peu de temps, la Trilogie Cornetto est de ces séries de films qui parient sur l’autodérision. Dans Shaun of The Dead, le premier opus de la saga créée par Edgar Wright, Ed (Nick Frost) tente de remonter le moral de Shaun (Simon Pegg) alors que la petite amie de ce dernier vient de le quitter. Il lui propose une soirée haute en couleur dont il lui détaille le programme essentiellement porté sur la consommation d’alcool : « A Bloody Mary first thing, a bite at the King’s Head, a couple at the Little Princess, stagger back here and bang! Back at the bar for shots. » Comprenez ici, littéralement : « Tout d’abord un Bloody Mary, on mangera une bouchée à la Tête du Roi, deux verres (un couple) à la Petite Princesse, nous tituberons jusqu’ici et bang ! Retour au bar pour des shots. »

En réalité, ce plan de soirée décrit à la perfection le film : dans un premier temps attaquée par un zombie nommé Mary, les héros vont jusque chez la mère de Shaun pour la secourir. Sur place, le beau-père de Shaun se fait mordre au cou, suite à quoi l’aventure se poursuit jusqu’à l’appartement de sa bien-aimée, Liz. Là-bas, on retrouve les deux amis de Liz, soit le fameux couple, et Liz elle-même : la princesse. Les héros font le chemin inverse pour se rendre au Winchester, le bar dans lequel prend place le début du film. Pour passer inaperçus parmi les zombies, les héros titubent imitant la marche lente des morts-vivants. Enfin, « Bang » correspond aux tirs de fusils lors du dernier affrontement entre les survivants et leurs assaillants.

Lire aussi Robert Downey Jr. met en garde Marvel et les producteurs qui voudraient le recréer avec l’IA

Reservoir Dogs

Ce que Reservoir Dogs révèle aux spectateurs, c’est que M. Orange a toujours été un policier sous couverture mais avant le twist surprenant, certains indices se sont chargés de vous donner l’information. Dans un premier temps, au début du film et alors que les personnages sont dans un restaurant, M. Orange est le premier à dénoncer M. Pink pour n’avoir pas donné de pourboire à la serveuse. Dès le début, Tarantino a voulu définir son personnage comme celui qui dénonce les autres. Une autre scène, plus loin dans film, aurait dû vous mettre la puce à l’oreille : alors que les personnages s’inquiètent de l’arrivée de voitures de police, un ballon orange flotte au-dessus de la route. Une fois de plus, il s’agit d’un indice laissé par le réalisateur.

Usual Suspects

Lire aussi Quentin Tarantino a adoré Joker : Folie à deux et explique pourquoi

Usual Suspects fait bien évidemment partie de la longue liste des films à avoir choqué les spectateurs lors de ses premières diffusions. Tout comme les œuvres précédentes, le long métrage laisse des indices concernant sa fin surprenante et si nombreux sont les fans de Kevin Spacey à avoir vu et revu le film afin d’en déceler les indications, beaucoup sont ceux à être passés à côté de la plus évidente : le nom des personnages. En effet, le réalisateur Bryan Singer a pris soin de sélectionner des noms représentant ses héros et si le terme Verbal Kint correspond parfaitement au personnage principal (qui se décrit lui-même comme quelqu’un qui parle beaucoup), Keyser Söze tend aussi à dévoiler le mystère. En allemand, Kaiser signifie empereur et Zözel tend à définir quelque chose de « verbal ». Keyser Söze signifie donc « l’empereur du verbal », ce qui correspond à la description que Kint donne de lui-même.

Impressionnant, n’est-ce pas ? Nous sommes nombreux à avoir dû voir et revoir certains films pour y remarquer tous les indices. Si vous êtes intéressé à l’idée d’en savoir plus, sachez qu’il existe de nombreuses chaînes YouTube référençant les différents indices laissés par les réalisateurs, nous vous conseillons tout particulièrement Screen Rant.