Depuis des décennies, le paradoxe de Fermi est la base de réflexion sur la raison pour laquelle nous n’avons pas rencontré d’extraterrestres jusqu’à présent. Depuis quelque temps, il y a une hypothèse intrigante qui émerge pour répondre aux questions de cette réflexion : l’hypothèse de la transcension. Qu’est-ce que c’est exactement ?
Qu’est-ce que l’hypothèse de la transcension ?
Plus les technologies humaines évoluent, plus nous découvrons à quel point l’Univers est immense. Mais face à cette infinité spatiale, une question essentielle se pose : pourquoi n’avons-nous toujours pas fait la rencontre d’extraterrestres ? Cette énigme, connue sous le nom de paradoxe de Fermi, a donné naissance à de nombreuses hypothèses. Parmi elles se trouve l’hypothèse de la transcension. Développée par le futuriste néo-zélandais John M. Smart, cette hypothèse suggère que les civilisations avancées évoluent inévitablement au-delà de notre réalité physique, les rendant indétectables par nos moyens actuels.
« L’hypothèse de la transcension propose qu’un processus universel de développement évolutif guide toutes les civilisations suffisamment avancées vers ce que l’on peut appeler l’espace intérieur, un domaine informatiquement optimal d’échelles d’espace, de temps, d’énergie et de matière de plus en plus denses, productives, miniaturisées et efficaces, et finalement, vers une destination semblable à un trou noir », a notamment expliqué John Smart dans un article publié dans la revue Acta Astronautica en 2012.
Cela signifie que, d’après l’hypothèse de la transcension, les civilisations intelligentes non terrestres pourraient éventuellement subir un processus de « transcension », dans lequel elles passeraient de comportements expansionnistes observables à une complexité intérieure croissante de façon exponentielle. Ainsi, contrairement à l’idée plus conventionnelle d’expansion dans l’espace, la transcension émet l’hypothèse que les civilisations avancées pourraient trouver une plus grande efficacité et de meilleures opportunités en se tournant vers l’intérieur plutôt que vers l’extérieur.
Les extraterrestres ont-ils tout simplement envie de nous éviter ?
Au cœur de cette hypothèse se trouve le concept de singularité technologique, dans lequel des entités intelligentes créent une technologie toujours plus sophistiquée qui change fondamentalement leur existence. Plutôt que de s’étendre à travers le cosmos, ces civilisations pourraient choisir d’exploiter les progrès technologiques pour explorer des domaines intérieurs très complexes, conduisant potentiellement à un état d’existence dans des dimensions supérieures. Cette transition pourrait rendre ces civilisations de plus en plus difficiles à détecter par les moyens traditionnels à la disposition des humains.
Même si c’est purement hypothétique, cette hypothèse suggère donc que les civilisations avancées pourraient délibérément éviter la communication et l’interaction avec des espèces moins développées. Au lieu de diffuser leur présence à travers l’Univers, ces civilisations pourraient donner la priorité au secret et à l’isolement tout en se concentrant sur la croissance et l’exploration internes. Si tel est réellement le cas, cela aiderait à expliquer le paradoxe de Fermi, ou la raison pour laquelle nous n’avons encore reçu ou observé aucun signe de vie extraterrestre jusqu’à présent.
Par ailleurs, quand l’humanité a-t-elle commencé à penser aux extraterrestres ?
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: IFL Science
Étiquettes: extraterrestre, paradoxe de fermi
Catégories: Actualités, Espace
Cette hypothèse semble logique et réaliste ! Une espèce travaillant sur elle-même pour améliorer son éxistence, ne veut certainement pas perdre son temps avec une civilisation au niveau transitoire comme la nôtre !
De plus sur Terre à chaque fois qu’une civilisation plus moderne en a rencontrée une autre qui l’était moins, cette dernière disparais ou se fait « avaler »… En toute logique, cela ne donne pas envie de rencontrer une espèce comme la nôtre…