De récentes recherches ayant porté sur plusieurs dizaines de milliers de sujets ont lié la consommation de plus d’une demi-cuillère à soupe d’huile d’olive par jour à un risque significativement réduit de décès toutes causes confondues.
Des différences frappantes
Dans le cadre de ces travaux publiés dans le Journal of the American College of Cardiology, une équipe de chercheurs de Harvard a analysé les habitudes alimentaires et les dossiers médicaux de 60 582 femmes et 31 801 hommes ayant été suivis pendant près de trois décennies et exempts de maladies cardiovasculaires et de cancer au début de la période d’étude.
Sur la base de 28 années de suivi, au cours desquelles 36 856 décès avaient été enregistrés, les chercheurs ont comparé les données des participants qui consommaient régulièrement de l’huile d’olive à ceux qui en consommaient rarement ou jamais.
L’étude a révélé que les sujets appartenant à la catégorie de consommation la plus élevée (plus de 7 grammes par jour, soit au moins une demi-cuillère à soupe) présentaient des risques de mortalité cardiovasculaire et par cancer respectivement 19 % et 17 % plus faibles, et étaient également 29 % et 18 % moins susceptibles de succomber à une maladie neurodégénérative ou une pathologie respiratoire.
Selon les auteurs de l’étude, remplacer quotidiennement 10 grammes d’autres graisses, telles que la margarine, le beurre, la crème ou la mayonnaise, par de l’huile d’olive permettrait de réduire de 34 % notre risque de mortalité, toutes causes confondues.
« Nos résultats soutiennent les recommandations diététiques actuelles »
Si les chercheurs n’excluent pas la possibilité qu’une consommation plus élevée d’huile d’olive constitue l’un des marqueurs d’une alimentation globalement plus saine et d’un statut socio-économique plus élevé, ceux-ci expliquent avoir obtenu des chiffres largement similaires après avoir ajusté les facteurs s’y rapportant.
« Nos résultats soutiennent les recommandations diététiques actuelles visant à augmenter la consommation d’huile d’olive et d’autres huiles végétales insaturées », estime Marta Guasch-Ferré, auteure principale de l’étude. « Les médecins cliniciens devraient conseiller à leurs patients de remplacer certaines graisses, comme la margarine et le beurre, par de l’huile d’olive pour améliorer leur santé. »
Par Yann Contegat, le
Source: Earth
Étiquettes: réduction, risque, cancer, mortalite, huile-dolive, maladie cardiovasculaire
Catégories: Actualités, Santé
Allez hop, un verre d’huile d’olives tous les matins.