En général, les femelles sont plus grandes que les mâles chez les animaux. Contrairement à cela, les hommes sont d’habitude plus grands que les femmes. Ce paradoxe a suscité la curiosité de nombreux chercheurs, qui a abouti à de nombreuses études sur ce sujet.
Les différentes théories controversées des chercheurs
Selon Darwin, cette différence de taille qu’on appelle communément « dimorphisme sexuel » date d’une époque assez lointaine. En effet, jadis, les hommes se servaient de leur taille pour dominer physiquement et sexuellement. Ainsi, les plus grands hommes avaient l’avantage sur ceux qui étaient plus petits dans les bagarres pour arriver à des relations sexuelles avec des femmes. D’ailleurs, c’était pareil chez les animaux. Par conséquent, chez les animaux, les progénitures issues de grands mâles ont pu hériter de la stature et de la grande taille de leur père. Cependant, cela n’a pas été confirmé chez l’humain.
Toutefois, vers la fin des années 2000, une autre possibilité s’annonce. En effet, d’après quelques études faites, il s’avère que la grande taille des hommes ne tenait pas au fait de leur imposition sexuelle. Elle s’expliquait surtout par le rapetissement des femmes qui résulte en majeure partie d’une sous-alimentation. La petite quantité ou même l’inexistence de protéines animales dans leur alimentation a accentué leur petite taille.
Selon les scientifiques, les femmes devraient être naturellement plus grandes que les hommes. D’un côté, leur théorie s’appuie sur la biologie ainsi que sur l’évolution. D’un autre côté, c’est pour pouvoir satisfaire des desseins bien précis dont le principal est de défendre leurs enfants. En plus de cela s’ajoute la facilitation de la grossesse, de l’accouchement ainsi que de l’allaitement.
Les nombreuses conséquences du « dimorphisme sexuel »
Selon l’anthropologue des sciences Priscille Touraille, les sociétés humaines se basent généralement sur le dimorphisme sexuel ou encore la différenciation de genre. À cause de cela, les femmes sont sujettes à des discriminations de tout genre, elles ne bénéficient pas des mêmes traitements que ceux prodigués aux hommes. Deux facteurs principaux sont donc responsables de la petite taille des femmes : la culture et l’alimentation. Concernant l’accès à la nourriture, on peut dire que les femmes sont vraiment désavantagées par rapport aux hommes. D’ailleurs, selon l’ONU, deux fois plus de femmes que d’hommes subissent la malnutrition.
D’après l’anthropologue Françoise Héritier, le mentor de Priscille Touraille, cette restriction alimentaire peut être constatée dans plusieurs cultures. Elle est présente au Burkina, en France, mais aussi dans les pays occidentaux où les garçons sont généralement servis en premier. Quant aux conséquences néfastes de la malnutrition, Priscille Touraille va encore plus loin. Selon ses études, les restrictions alimentaires supportées par les femmes pendant fort longtemps ont causé un taux de mortalité considérable chez les femmes de grande taille. Ce qui explique en grande partie l’échec des gènes des femmes de grande taille qui n’ont pas pu marquer l’histoire des Homo sapiens.
Par Alexa ANDRIAMANIRAVOLA, le
Source: Sciences et Avenir
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Et le fait que le début de règles stopperait la croissance n’a pas de lien?
« en général, chez les animaux, les femelles sont plus grandes que les mâles »…
Euuuuh, pas chez les mammifères, ni chez les oiseaux, ni chez de nombreux poissons où le mâle doit séduire par sa combativité ou protéger le frai.
Quant à cette histoire de femmes sous alimentées, c’est digne de Lamarck avec la transmission des caractères acquis nan ?
Une femme mange mal, donc elle reste petite, et elle transmet sa petite taille ?
Ou alors les petites femmes auraient été avantagées car ayant des besoins caloriques moindres ? Même là, c’est douteux. Le metabolisme de chacun n’est pas lié à ses dimensions, c’est bien plus complexe.
Et puis oh, vous avez vu les représentations des femmes au paleolithique ?
tapez « venus » sur google, ça mettra un coup à cette idée de la femme affamée ????
l’idée c’est qu’en cas de famine, les individus les plus petits ont de meilleures chances de survie car des besoins métaboliques de bases plus faibles (en moyenne bien sur, il y a d’autres paramètres qui comptent). concernant le paléolithique, je crois justement que le dimorphisme sexuel était moins marqué, ce qui confirme que c’est une évolution récente.
« En général, les femelles sont plus grandes que les mâles chez les animaux. »
Je voudrais bien que l’on me cite un mammifère dans ce cas. Je n’en connais pas.
Selon les scientifiques… De Twitter.
Sérieux, DailyGeekShow, ça s’arrante pas !
Sarah et Freelog ont raison ! J’ajouterais encore les deux points suivants : l’homme préhistorique, bâti pour se battre et chasser, ramenait le gibier à sa tribu, les femmes le préparaient -cuisaient-séchaient, et si l’homme, fatigué de sa chasse, mangeait effectivement en premier, les femmes et les enfants recevaient leur dû… sans quoi nous ne serions pas là !
Plus petites ? Pas sûr, mais plus solides aussi ! Un homme ne saurait pas accoucher, et ils n’ont pas notre longévité ni nos défenses aux maladies. C’est qui, la petite nature ?
Alors personnellement j’aime bien cette théorie que je trouve intéressante, mais ce qui n’apparaît pas assez dans cet article, c’est qu’elle reste justement… une théorie. Théorie qui ne date pas d’hier d’ailleurs, et qui reste très controversée par d’autres scientifiques, avec des arguments assez solides. Le conditionnel aurait donc dû être de mise pour le coup, surtout dans le titre… Dommage. :-/
Plus grandes !!! Chez les mammifères tous les mâles sont plus grands que les femelles, la seule exception étant, peut être la hyène !
Alors je ne sais pas où l’auteur est allé cherché ses sources scientifiques mais j’avoue que je n’ai pas compris le raisonnement !