La terrifiante fête d’Halloween approche à grands pas. Nombreux sont petits et grands à grandement apprécier cette fête mais également toutes les histoires d’horreur et à glacer le sang que nous pouvons nous raconter tout au long de cette période particulièrement spéciale de l’année. A ce propos, nous vous proposons justement de découvrir sept histoires effrayantes qui hantent encore aujourd’hui Paris.
La malédiction du 1 bis rue de Bièvre
Pour commencer, nous vous proposons de découvrir l’histoire de la malédiction du 1 bis rue de Bièvre.
Avant la Première Guerre mondiale, il y avait un ancien bistrot particulièrement malfamé au 1 bis de la rue de Bièvre, à Paris. Ivrognes miséreux y allaient fréquemment. Néanmoins, un jour d’hiver, l’on retrouve le patron mort derrière son comptoir après avoir été poignardé d’un coup de couteau. Peu de temps après, un vigneron de province hérite de ce bistrot à l’enseigne du “père Hubert”. Du nom de Valentin, celui-ci quitte aussitôt ses vignes et débarque à Paris avec sa femme, Paulette, et ses valises.
Un jour, alors que le bistrot est vide, Valentin rentre et trouve Paulette attablée avec un gitan de passage qui lui tirait les cartes du tarot. Elle semble complètement fascinée et envoûtée par la lecture de ces cartes et ce mystérieux individu. Epris d’une profonde jalousie, Valentin chasse violemment le gitan à l’aide de son imposant berger allemand. Vexé, l’individu marmonne des paroles incompréhensibles en direction de l’animal puis quitte les lieux. Dans les jours qui suivirent, le chien meurt dans un gémissement de souffrance, emporté par une maladie fulgurante et totalement inattendue.
Quelques jours plus tard, le gitan apparaît à nouveau. Fou de rage, Valentin l’injurie et empoigne un couteau en sa direction. D’un calme glaçant, le gitan tend ses doigts vers lui en prononçant de sinistres et mystérieuses invocations puis s’en va à nouveau. Le pauvre Valentin est pris de démangeaisons peu de temps après et meurt d’une maladie non identifiable. Un beau matin, le bistrot demeure clos. Des passants avaient vu partir Paulette avec le gitan qui avait pointé du doigt la maison avant de s’en aller. La maison est demeurée abandonnée jusqu’en 1943 lorsque des soldats allemands de l’Occupation y ont fait un contrôle, le tout avant de mourir d’une violente et étrange maladie.
Finalement, la maison est rasée par des ouvriers polonais. Depuis, cet endroit est envahi par les herbes folles et personne n’a osé y construire quoi que ce soit.