Aller au contenu principal

Cette carte interactive dénonce le harcèlement de rue à Montpellier, le résultat est consternant

Voir en plein écran

Selon un récent sondage Odoxa mené en octobre dernier, plus d’une française sur deux serait touchée par le harcèlement de rue ou les agressions sexuelles au moins une fois dans sa vie. Un constat alarmant, que les habitants de Montpellier ont décidé de dénoncer grâce à une carte interactive.

UNE CARTE POUR DÉNONCER

Le principe est simple : les victimes de harcèlement et leurs témoins peuvent signaler les agressions à tout moment là où elles se trouvent en les indiquant sur cette carte interactive de la ville.

“Ici un homme m’a traité de sale pute à 8 h du mat. J’étais à vélo, j’allais au boulot, ça m’a pourri la journée”, quai du Verdanson, “psst psst et sifflements venant d’un groupe d’homme, … c’est pas de ma faute, c’est ton cul. Il m’excite trop.”, cours Gambetta. Autant de phrases portées comme des coups, de remarques insidieuses et de gestes déplacés que le Groupe F , qui lutte contre les violences faites aux femmes, a décidé de combattre. Une quarantaine de points rouges envahissent pour l’instant la carte de Montpellier pour indiquer une autre victime d’agression ou de témoins.

Cette idée ingénieuse envoie un signal fort et réussit à montrer que le harcèlement de rue est présent partout, tout le temps et qu’il touche tout le monde. L’idée selon les membres du Groupe F est de montrer que “cela touche notre vie quotidienne ; cela ne se passe pas forcément la nuit dans un angle de rue sombre. »

 

DES NOUVELLES INITIATIVES ET MESURES

Une initiative qui a même donné des idées à Élise Fajgeles, une députée LREM qui soutient la création d’une application sur tout le territoire français cette fois, pour géolocaliser les quartiers qui enregistrent le plus de plaintes et ainsi les faire bénéficier d’une surveillance policière accrue.

Des initiatives et des mesures pour lutter contre ce fléau social commencent à apparaître à l’image de l’amende de 90 € qui sanctionnera bientôt les auteurs de harcèlement sexuel ou sexiste dans l’espace public.

La géolocalisation pourrait permettre de renforcer la surveillance policière

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *