QUE FAIRE APRÈS ?
Une fois les secours sur les lieux, que ce soit peu après ou plusieurs jours après la catastrophe, suivez les consignes de sécurité mises en place, nous ne le répéterons jamais assez. La région touchée mettra de nombreuses années pour se remettre d’une telle catastrophe mais cela arrivera malgré tout.
LA RÉGION TOUCHÉE METTRA DE NOMBREUSES ANNÉES POUR SE REMETTRE D’UNE TELLE CATASTROPHE
En effet, si l’on prend l’exemple du Japon, touché dans son histoire par la catastrophe d’Hiroshima ou de Nagasaki et plus récemment de l’accident nucléaire qui a eu lieu à Fukushima, les zones touchées se remettent toujours de ces événements.
Si la région de Fukushima n’est pas encore vivable, les villes touchées par les bombes atomiques lors de la Seconde Guerre mondiale se sont remises de la catastrophe. Les projets de reconstruction ont été longs mais aujourd’hui, la vie a repris son cours. Cependant, les conséquences des bombes se font toujours ressentir, que ce soit au niveau environnemental que sanitaire. En effet, si peu de malformations ou de troubles génétiques existent chez les descendants des victimes, de nombreux survivants aux bombes ont souffert de cancer, de leucémie ou de stérilité dans les décennies qui ont suivi l’explosion.
QUE FAIRE SI LES SECOURS NE VIENNENT PAS ?
TROUVER UN ABRI SOLIDE RICHE EN RESSOURCES RESTERA TOUJOURS LA PRIORITÉ
Nous entrons ici dans une catégorie assez peu joyeuse : que faire si les secours ne viennent pas ? Au bout de plusieurs semaines à l’abri, si vous n’avez pas encore eu de retour de la part des secours, il y a de fortes chances pour qu’ils ne viennent pas. Il vous faudra donc prendre les choses en main !
D’abord, trouver un solide abri riche en ressources restera toujours la priorité. Qu’il s’agisse d’un vrai abri antiatomique, d’une mine ou encore d’un sous-sol réellement coupé de l’extérieur, tout est bon à prendre, à la condition bien sûr que votre abri soit viable et qu’il y ait suffisamment d’eau et de nourriture pour vous et les personnes qui vous accompagnent.
N’HÉSITEZ PAS À PARTIR À LA RECHERCHE D’UNE TERRE D’ACCUEIL
Sur le long terme, un déplacement plus grand est à prévoir. En effet, si la région touchée par une telle catastrophe restera dangereuse pendant plusieurs décennies, rien ne vous empêche de vous déplacer plus loin, surtout une fois qu’une certaine stabilité sera revenue. Sinon, n’hésitez pas à partir à la recherche d’une terre d’accueil, l’idéal étant nos voisins suisses.
La loi y oblige les habitants à disposer « d’une place protégée dans un abri situé à proximité de son lieu d’habitation et atteignable dans un délai raisonnable » (article 45) et « Lors de la construction de maisons d’habitation, de homes et d’hôpitaux, les propriétaires d’immeubles doivent réaliser des abris, les équiper et, par la suite, les entretenir » (article 46). Pour les 7,5 millions de suisse, il y aurait 8,5 millions de place disponibles, n’hésitez donc pas à demander s’il reste de la place pour votre petite famille !