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Des scientifiques découvrent une grenouille dont l’apparence semble défier les lois de la nature

Sa teinte unique serait due à une mutation génétique rarissime

Grenouille Bleue
Image d’illustration — Carlos Pereira M / Shutterstock.com

Des écologistes australiens ont récemment observé un spécimen de grenouille australienne à la coloration cutanée unique, signe d’une mutation génétique extrêmement rare.

Le blues de Litoria splendida

Comme son nom scientifique l’indique, Litoria splendida est une rainette à l’apparence marquante, caractérisée par une robe d’un vert éclatant qui l’aide à se fondre dans son environnement. Mesurant environ 12 centimètres de long à l’âge adulte, ces grenouilles sont présentes dans une grande variété d’habitats forestiers humides et d’environnements ruraux et urbains du nord-ouest de l’Australie.

En avril dernier, alors qu’il se trouvait dans la région du Kimberley, Jake Barker, de l’Australian Wildlife Conservancy, a été stupéfait de voir pour la première fois un spécimen bleu vif.

« Elle a depuis été aperçue à plusieurs reprises, mais ne sera pas capturée », explique le chercheur. « Elle est bien trop belle et bien trop unique, et il serait dommage de l’arracher à son habitat naturel. »

Les clichés de la rainette mutée suggèrent qu’elle est âgée de deux à trois ans. L’espérance de vie de L. splendida pouvant atteindre deux décennies, il est probable que les chercheurs l’observent à nouveau, à moins qu’elle ne finisse dans l’estomac de l’un de ses prédateurs.

Une mutation génétique rare

La teinte de la peau des grenouilles est déterminée par la combinaison de trois substances chimiques : les mélanophores (tons noirs et bruns), les xanthophores (tons jaunes) et les iridophores (tons bleus).

Alors que les jaunes et les bleus se combinent habituellement pour donner aux représentantes de l’espèce Litoria splendida leur couleur verte caractéristique, on pense que le spécimen bleu récemment observé présente une mutation génétique rarissime, empêchant la production de xanthophores.

« Le bleu est sans doute plus facile à repérer pour les prédateurs », explique Rowley, « C’est pourquoi nous voyons rarement des amphibiens présentant une telle teinte. »

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

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