Âmes sensibles s’abstenir. Voici un sujet qui pourrait donner des haut-le-cœur à n’importe qui. Néanmoins, certains d’entre nous auraient pu déjà se demander à quoi ressemble la viande humaine et peut-être même quel goût elle aurait. Bien que l’on s’accorde à dire que cette question n’est pas commune, le site Gizmodo a récemment publié un article qui contient des éléments de réponse.
La chair humaine, une viande rouge ?
D’après les informations du site, la viande humaine fait indubitablement partie de la viande rouge et est similaire à de la viande de bœuf. Pour information, cette couleur rouge de la viande résulte de la présence d’une protéine richement pigmentée appelée myoglobine et plus précisément de composés chimiques appelés hèmes que la myoglobine utilise pour alimenter les muscles en oxygène.
A en croire la section des sciences de la viande du département des sciences animales de l’université A&M du Texas, la viande de bœuf contient 8 mg de myoglobine par gramme de muscles tandis que l’agneau et le porc en contiennent respectivement 6 mg et 2 mg. En comparaison, les tissus musculaires humains présentent une forte concentration de cette protéine puisqu’on y trouverait 20 mg de myoglobine par gramme de muscles.
Un goût qui oscillerait entre le porc et le veau
Mais ce n’est pas tout. Outre cet aspect visuel, des tueurs en série et des cannibales polynésiens ont franchi le cap de goûter la viande humaine. Selon eux, le goût de notre viande se rapprocherait le plus du porc. Toutefois, un auteur et journaliste controversé du nom de William Seabrook n’est pas du même avis. En se rendant en Afrique dans les années 1920, cet auteur raconte dans son livre Jungle Ways qu’il a pu expérimenter la saveur de la chair humaine.
Il décrit alors la viande humaine comme « du veau bien développé » mais avec une saveur encore plus mystérieuse et insaisissable. Néanmoins, il souligne qu’un palais ordinaire pourrait bien confondre la chair humaine avec du veau. Allant plus loin, l’auteur déclare que « c’était une viande douce et bonne, sans autre goût nettement défini ou hautement caractéristique comme la chèvre, le gibier et le porc ».
L’auteur avance également qu’un steak humain est « légèrement plus dur que le veau de première qualité, un peu filandreux, mais pas trop dur pour être agréablement comestible ». Quant à un rôti humain, et plus précisément « une tranche centrale », il serait « tendre » et la couleur, la texture, l’odeur et le goût de cette viande auraient renforcé la certitude de William Seabrook sur le fait que le veau est ce qui se rapproche le plus de notre chair.
Mais Seabrook a plusieurs versions de son expérience
Quoi qu’il en soit, la crédibilité de ce récit détaillé a plus tard été remise en question puisque selon les informations de Slate, l’auteur a avoué que les membres de la tribu avaient été trop méfiants pour lui permettre de participer à leur tradition. Mais Seabrook a également déclaré quelque temps après qu’un hôpital parisien lui avait fourni des échantillons de chair humaine qu’il a lui-même cuisinée.
En tout cas, Slate émet l’hypothèse que le goût de la viande humaine pourrait différer selon la manière de la cuisiner et les parties du corps où la chair a été sectionnée. Heureusement, la majorité d’entre nous se garderont de faire cette expérience culinaire. Par ailleurs, découvrez Fritz Haarmann, le boucher cannibale qui vendait de la viande… humaine.
Pas d’accord,elle a le gout du porc,il faut lire nos livres,le porc est omnivore.
Le porc est une viande blanche, si l’humain est une viande rouge se serait tout de même étonnant que le gout soit le même…