Google vient d’effectuer les premiers tests de son Project Loon, consistant à envoyer dans la stratosphère des ballons gonflables qui pourront par la suite relayer une connexion Internet pour les habitants de zones difficiles d’accès. Une idée ambitieuse pour le géant de l’Internet.
Le Project Loon est un nouveau projet réalisé par Google. Son idée consiste à déployer d’énormes ballons gonflables dans la stratosphère afin qu’ils servent d’antennes relais 3G pour pouvoir connecter à Internet des zones difficiles d’accès. Des premiers tests ont été effectués avec succès en Nouvelle-Zélande le week-end dernier. Les ballons sont équipés d’un kit radio alimenté par des panneaux solaires permettant une connexion jusqu’à 40 kilomètres autour d’eux.
« Nous travaillons au sol en partenariat avec un fournisseur de services Internet. Des faisceaux de signaux sont envoyés vers le ballon, qui les renvoie vers le sol en direction d’antennes ou boîtiers (placés par exemple sur les toits de maisons). Le ballon a en quelque sorte une fonction de miroir réfléchissant » détaille Richard DeVaul, un des directeurs du laboratoire GoogleX responsable du projet.
Le principal problème rencontré concerne la trajectoire des ballons. Se déplaçant à une altitude deux fois plus haute que les avions de ligne, ils sont évidemment dépendants des vents aériens. « Il y a plusieurs couches dans l’atmosphère : en fonction des vents et de leur force, on regarde les données météorologiques pour savoir à quelle altitude on doit placer le ballon pour qu’il aille dans telle direction » raconte Johan Mathe, ingénieur en charge du projet. Pour l’instant, le Project Loon est encore au stade expérimental, mais nous pourrions voir dans quelques années ce système permettre à des milliers de personnes d’avoir un accès à Internet.
On ne peut que saluer l’initiative du géant Google, qui va peut être permettre aux habitants des zones où il est difficile d’avoir Internet d’y avoir enfin accès. Pensez-vous que cette démarche soit une nécessité pour les habitants de zones reculées ?
Par Martin Rousseau, le
Source: LCI