Des chercheurs découvrent 14 gènes qui facilitent la perte de poids

On a parfois l’impression que certaines personnes arrivent à perdre très facilement du poids, sans qu’elles aient à déployer beaucoup de volonté et d’effort. Il s’avère que cela pourrait ne pas être une simple impression, et que ces gens arrivent vraiment à maigrir facilement, et ce, grâce à des gènes minceur que tout le monde ne semble pas posséder.

Le parcours de perte de poids n’est certainement pas le même pour tout le monde

Que cela soit pour des raisons de santé ou esthétiques, la perte de poids est un objectif écrit en lettres capitales dans l’esprit d’un grand nombre de personnes. Cependant, le chemin vers la perte de poids n’est pas le même pour tout le monde. Alors que certaines personnes semblent réussir à perdre leurs kilos en trop sans le moindre effort, d’autres éprouvent énormément de difficultés, même pour maintenir leur poids actuel. Concernant cette seconde catégorie, nombreux sont ceux qui pensent que c’est à cause d’un manque de volonté et de motivation.

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Si cela pourrait être effectivement le cas, il se pourrait également que cela soit tout simplement dû à la génétique. En effet, des scientifiques de l’université de l’Essex viennent de découvrir qu’il existe une série de gènes qui permet à certains individus de perdre plus facilement du poids par rapport aux autres. D’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Research Quarterly for Exercise and Sport, il existe 14 gènes minceur qui pourraient influencer la façon dont les individus perdent du poids en réponse à l’exercice.

Un mode de vie sain reste essentiel pour perdre du poids

Pour aboutir à leurs conclusions, les chercheurs ont recruté 38 personnes, toutes âgées de 20 à 40 ans. Il leur a été demandé de suivre leur régime alimentaire et leurs habitudes de vie habituels, de ne pratiquer aucun exercice physique et d’être pesés avant et après l’étude, qui a duré deux mois. Les participants ont également subi des tests ADN. Les résultats des analyses ont permis de découvrir que les personnes possédant le plus de certains gènes étaient celles qui maigrissaient le plus en huit semaines.

Plus précisément, les personnes ayant le plus de marqueurs génétiques liés à la minceur ont perdu jusqu’à 5 kilogrammes au cours de l’étude tandis que les personnes n’en ayant pas n’ont perdu en moyenne que 2 kilogrammes. Les analyses génétiques ont également montré que le gène le plus important pour la perte de poids semblait être le gène PPARGC1A. Ce gène code le PGC-1-a, une protéine qui aide à réguler le métabolisme. Ce gène était responsable de près des deux tiers du poids perdu et était présent chez les participants qui avaient perdu le plus de poids, ont indiqué les chercheurs.

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Quoi qu’il en soit, même si le gène PPARGC1A à lui seul a influencé 62 % de la perte de poids chez les personnes qui en étaient porteuses, l’exercice et le mode de vie représentaient encore 37 % de la perte de poids totale. « Cette étude a mis en évidence certains gènes importants associés à la perte de centimètres sur les jeans, mais il est important de se rappeler que les gènes ne feront rien sans exercice et changements de mode de vie, car ils sont tous liés entre eux », a ainsi conclu le Dr Henry Chung, auteur principal de l’étude. Cela ne signifie cependant pas que la découverte de ces gènes est sans importance. Cette étude pourrait notamment permettre de développer des méthodes plus ciblées de perte de poids. Par ailleurs, voici pourquoi votre cerveau a besoin d’activités physiques.