Un rapport rendu public le 5 février 2014 établit que les 40 000 puits creusés depuis 2011, dont la moitié se trouvent au Texas, ont consommé 370 000 000 m3 d’eau
C’est aujourd’hui la technique la plus utilisée à travers le monde. Elle a besoin de grandes quantités d’eau dans laquelle du sable, des biocides, des lubrifiants et des détergents sont ajoutés. En remontant en même temps que le gaz, ces eaux polluées peuvent souiller les nappes phréatiques, qui garantissent la consommation d’eau de nombreux ménages. Donc en plus de consommer énormément d’eau, l’exploitation par fracturation de la roche pollue les ressources naturelles souterraines.
Chaque puits de gaz de schiste peut perdre jusqu’à 200 % de plus de son méthane dans l’atmosphère qu’un puits conventionnel
En effet, chaque puits de gaz de schiste perd de 3,6 % à 7,9 % de son méthane dans l’atmosphère (c’est jusqu’à 200 % de plus qu’un puits conventionnel). En effet, la fracturation hydraulique fait remonter du gaz de schiste. Malheureusement, le méthane présent dans cette remontée disparaît en partie dans l’atmosphère. Cela est problématique lorsque l’on sait que le méthane est l’un des plus grands responsables de l’effet de serre au niveau planétaire.
7 millions de personnes qui vivent dans des régions du centre et de l’est des États-Unis sont menacées par les séismes
Il est prouvé que la technique de fracturation hydraulique (forte pression dans la roche) engendre une augmentation du nombre de séismes. Les scientifiques ont déjà répertorié 21 endroits ayant connu ces dernières années un accroissement des séismes provoqués par la fracturation. Ces derniers affirment que dans les zones concernées par l’exploitation du gaz de schiste, le taux de secousses sismiques a considérablement augmenté. Cela fait en tout 7 millions de personnes qui vivent dans ces régions et qui sont menacées.
Par Thomas Le Moing, le
Source: Des chiffres et le monde
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