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76 femmes sont parties en Antarctique pour lutter contre le réchauffement climatique et le sexisme

L’Antarctique se prépare à accueillir la plus grande expédition scientifique féminine jamais organisée. Le 2 décembre dernier, 76 femmes sont parties en direction du continent de glace. Elles y ont pour missions de mettre en lumière les effets du réchauffement climatique mais aussi de montrer que les femmes ont un rôle tout aussi important que celui des hommes au sein de la communauté scientifique.

En ce mois de décembre, la communauté scientifique féminine est tournée vers l’Antarctique. Alors que le réchauffement climatique continue de faire des ravages sur la faune, la flore et même chez les Hommes, 76 femmes ont décidé de se rendre sur le continent afin d’étudier le réchauffement climatique mais pas seulement. Ces femmes ont aussi pour mission de prouver que les femmes doivent davantage affirmer leur autorité dans le monde scientifique car elles sont bien plus engagées dans cette cause que la gente masculine.

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Si d’après l’Unesco les femmes ne représentent que 28 % des chercheurs dans le monde, ce sont elles qui doivent affirmer leur leadership dans la lutte contre le réchauffement climatique selon Fabian Dattner, l’entrepreneure derrière le projet Homeward Bound qui est à l’origine de cette expédition. Via ce projet, elle veut démontrer que les changements climatiques affectent davantage les femmes.

La raison de cette implication des femmes vis-à-vis du réchauffement climatique est tout d’abord démographique. Dans certaines régions du monde, la hausse des températures nuit à la vie et au travail des femmes comme c’est le cas en Afrique Subsaharienne. La sécheresse fait des ravages dans cette partie du globe et les premières victimes sont les petits exploitants agricoles, en grande majorité des femmes. La deuxième raison est que les femmes et les filles vont mourir plus facilement et à un âge plus précoce des désastres provoqués par le changement climatique que les hommes selon une étude menée en 2007 par la London School of Economics.

Enfin, la dernière raison qui a poussé Fabian Dattner à monter cette expédition est tout simplement le sexisme dont sont victimes les femmes scientifiques. Communauté largement masculine, les femmes qui l’intègrent même si elles sont aussi brillantes que les hommes sont sujettes à des blagues discriminantes, au harcèlement sexuel et à la misogynie de la part de leurs collègues masculins. L’expédition est faite pour leur prouver qu’elles ont leur place au sein de la communauté et qu’ensemble, elles peuvent combattre contre le réchauffement climatique et contre les clichés.

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