De nouvelles recherches suggèrent que les mondes semblables à notre planète sont bien moins rares que prévu dans le cosmos et la présence d’eau à leur surface presque inévitable.
Simili-Terres
L’une des principales caractéristiques de la Terre est la présence de grandes quantités d’eau liquide à sa surface, une composante indispensable à l’existence de la vie telle que nous la connaissons. Selon les hypothèses actuellement privilégiées, ce précieux liquide aurait été acheminé il y a des milliards d’années via des comètes, des météorites ou de la poussière cosmique.
Alors que de tels scénarios impliquent une combinaison complexe de facteurs et de mécanismes, laissant penser que les mondes étroitement similaires à la Terre seraient extrêmement rares, les récents travaux des scientifiques de l’université de Californie et de la Carnegie Institution for Science suggèrent que la Voie lactée, sur la base des détections réalisées jusqu’à présent, en abriterait au moins une dizaine.
Cette hypothèse s’appuie sur des données relatives aux super-Terres rocheuses trouvées en orbite autour d’étoiles naines rouges, très abondantes. À partir de ces informations, l’équipe a élaboré des modèles mathématiques afin d’explorer les échanges de composés ainsi que les réactions spécifiques se produisant sur les jeunes exoplanètes dotées d’une atmosphère riche en hydrogène et d’océans de magma.
Il s’est avéré que l’hydrogène se dissolvait dans le magma chaud et liquide, où il interagissait avec l’oxygène pour produire de l’eau. De telles conditions étant considérées comme courantes sur les exoplanètes semblables à la Terre, cela suggère que la présence d’eau le serait également, et que la majeure partie de celle qui compose aujourd’hui les océans de notre planète aurait été produite localement.
« Plus nous en apprenons, plus la Terre semble typique »
Pour les chercheurs américains, la prochaine étape consistera à examiner plus en détail l’atmosphère des exoplanètes afin d’affiner leurs modèles.
« Plus nous en apprenons, plus la Terre semble typique », souligne Ed Young, auteur principal de la nouvelle étude, publiée dans la revue Nature. « En changeant notre point de vue sur notre place dans l’Univers, nous pourrions modifier notre approche de la recherche future et faire des découvertes encore plus surprenantes. »
Par Yann Contegat, le
Source: New Atlas
Étiquettes: voie lactée, terre, exoplanète
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