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Découverte d’une planète semblable à la Terre qui pourrait abriter une vie extraterrestre

Il s’agit de la plus proche à ce jour

planète
Vue d’artiste de Gliese 12 b et de son étoile hôte — © NASA / JPL-Caltech / R. Hurt (Caltech-IPAC)

Des astronomes ont identifié une exoplanète semblable à la Terre dans notre voisinage cosmique. Distant de « quelque » dizaines d’années-lumière seulement, il s’agit du monde potentiellement habitable le plus proche à ce jour.

Une exoplanète prometteuse

Gliese 12 b est localisée dans la constellation des Poissons et orbite une naine rouge environ quatre fois moins massive que le Soleil, dont la température de surface a été estimée à un peu plus de 3 000 °C. Initialement repéré à l’aide du télescope spatial TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA, ce monde rocheux prometteur a récemment bénéficié d’un examen approfondi.

Détaillées dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, ces travaux ont impliqué le satellite CHEOPS de l’Agence spatiale européenne et différents observatoires terrestres en Australie, au Chili et en Chine.

En s’appuyant sur la méthode des transits, qui consiste à observer les infimes creux de luminosité se produisant lorsqu’un corps planétaire passe devant son étoile hôte, Larissa Palethorpe, de l’université d’Édimbourg, et ses collègues ont découvert que Gliese 12 b réalisait un tour complet de son astre en 12,8 jours seulement.

Vue d’artiste d’une planète rocheuse semblable à la Terre, en orbite autour d’une naine rouge — © NASA /Ames Research Center / Daniel Rutter

Une telle période orbitale suggère que l’exoplanète, sensiblement plus petite que la Terre, possède une température de surface de 42 °C, impliquant qu’elle puisse abriter de l’eau à l’état liquide et, par extension, de potentielles formes de vie.

Des observations complémentaires avec le télescope James-Webb

Selon Palethorpe, il s’agit de la planète tempérée en transit la plus proche de nous jamais découverte, sur laquelle se penchera prochainement le puissant télescope James-Webb.

Afin de préciser son habitabilité, les chercheurs prévoient d’effectuer une série d’observations, visant notamment à déterminer le type d’atmosphère qu’elle possède (si tant est qu’elle en ait une), avec des implications pour notre compréhension de l’évolution des planètes rocheuses du Système solaire.

« Elle pourrait ressembler à l’atmosphère terrestre, celle de Vénus [essentiellement composée de CO2], ou se situer quelque part entre les deux », estime Palethorpe. « Quels que soient les résultats, ils pourraient nous apprendre comment la Terre est devenue habitable et pourquoi sa voisine infernale ne l’est pas. »

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

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