© Splendor Films – Carrie au bal du diable / Allociné

Les sorcières et l’horreur

Dans un tout autre registre, Rosemary’s Baby, de Roman Polanski en 1968, met en scène le personnage de Mia Farrow. Utilisée pour porter l’enfant du diable, elle va vivre nombre d’expériences surnaturelles effrayantes. Dans le film, la sorcière est représentée par une élégante vieille dame qui cache bien son jeu et bouleverse tous les codes instaurés précédemment. Ainsi, la sorcière peut être jolie et extrêmement méchante. Avec la naissance des mouvements féministes (W.I.T.C.H. en 1968) à la fin de la Seconde Guerre mondiale et la fin du code Hays, les films d’horreur sont légion et la sorcière devient enfin une héroïne à part entière.

Dans le même genre, on trouve aussi Carrie de Brian De Palma en 1976 et Suspiria de Dario Argento en 1978 où le sang, la peur et la nudité sont présents. Quant à Carrie, elle devient la première adolescente à être une sorcière au cinéma. Sa « transformation » représente le passage à l’âge adulte puisqu’elle a ses premières règles. Peg Aloi dévoile que « toute la sorcellerie a pour origine le désir charnel ».

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