Les faits divers évoquent très souvent des cas d’étudiantes victimes de viols et d’agressions sexuelles. Selon une étude publiée par l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur, une étudiante sur vingt a déjà été victime de viol et une sur dix d’agression sexuelle. Des chiffres qui alarment.
Une étude menée par l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur
Pour cette étude concernant les viols et les agressions sexuelles en milieu étudiant, l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur a publié un questionnaire en ligne entre les mois d’avril et décembre de l’année dernière. Le questionnaire était destiné aux étudiants d’une cinquantaine d’universités, prépas, grandes écoles, BTS et DUT. Au total, il a reçu 10 381 réponses provenant en grande partie de femmes.
Les données recueillies indiquent que 34 % des étudiants ayant répondu au questionnaire ont déclaré avoir été victimes ou témoins de violences sexuelles. 5 % des étudiantes ont été victimes de viol et 11 % d’agression sexuelle. Quant aux hommes ayant répondu au questionnaire, 1 % ont été victimes de viol et 5 % d’agression sexuelle. « Cela reste tout à fait choquant. C’est un chiffre qui est assez énorme, mais c’est bien qu’il sorte pour que l’on puisse réfléchir tous ensemble à des solutions », a déclaré Angèle Delpech, vice-présidente en charge de la défense des droits à la Fédération des associations générales étudiantes.
Des violences principalement perpétrées par des hommes
Les causes des violences les plus fréquentes sont l’effet de groupe (20 %), l’impunité (18 %), la consommation excessive d’alcool (18 %) et le manque d’éducation des étudiants (18 %). Pour 24 % des étudiants victimes ou témoins de violences sexuelles, celles-ci ont été perpétrées sous l’emprise d’alcool. En outre, les violences physiques sont majoritairement commises en soirée ou en week-end en dehors du campus. Les auteurs de l’étude indiquent qu’elles sont souvent commises par des amis proches ou des connaissances de la victime.
L’étude révèle également que les faits sont majoritairement commis par des étudiants du genre masculin. 65 % des viols ont notamment été commis par des étudiants de ce genre. Dans un contexte non alcoolisé, 65 % des violences sexuelles sont perpétrées par des étudiants masculins contre 11 % par des étudiantes. Et dans un contexte alcoolisé, 76 % des violences sexuelles sont perpétrées par des étudiants masculins contre 10 % par des étudiantes.
L’étude souligne que les dispositifs mis en place par les établissements face aux cas de viols et violences sexuelles sont méconnus. Une grande partie des étudiants ayant répondu au questionnaire ne savent pas s’il y en a et 18 % pensent qu’il n’y en a tout simplement pas. De plus, les victimes ne feraient pas appel à leur établissement pour les aider à cause d’un manque de confiance. Elles préfèreraient se tourner vers des amis de l’établissement ou hors établissement.
Par Kanto Andriamanjatoson, le
Source: France tv Info
Étiquettes: france, enquête, violences-sexuelles, etudiantes, viols
Catégories: Actualités, Société
tant que le viol ne sera pas puni car malheureusement c’est le cas et je ne comprends pas pourquoi ?? car c’est un crime, bordel !! Monde Patriarcal et il faut que cela cesse, éduquer vos enfants plutôt les garçons, les filles ne sont pas des marchandises ni des proies.