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Arctique : Les experts inquiets face à un immense étang de fonte d’eau d’un glacier

Ces phénomènes sont de plus en plus fréquents à cause du changement climatique

glacier Arctique
© NASA/MABEL/ER-2

Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir une photographie datant de 2014. Elle révèle un immense étang d’eau de fonte d’un bleu éclatant, situé au sommet d’un glacier en Alaska. Des mares d’eau de fonte similaires sont de plus en plus fréquentes dans l’Arctique à cause du changement climatique. Explications.

Jonchée de centaines de minuscules icebergs et entourée de neige sur des kilomètres, cette mare mesure environ 700 mètres de large à son point le plus large. Sa couleur bleu intense donne l’impression qu’il est particulièrement profond. Toutefois, il s’agit possiblement d’une illusion provoquée par la glace qui est en dessous. Selon une étude, les bassins de fonte de glace de mer de l’Arctique n’ont qu’environ 22 centimètres de profondeur.

Cette lagune glacée a été repérée par l’instrument MABEL (Multiple Altimeter Beam Experimental Lidar), à bord de l’avion ER-2 de la NASA , un avion de recherche spécial qui peut voler plus de deux fois plus haut que les avions commerciaux. L’avion balayait la zone dans le cadre d’une étude des étangs de fonte de l’Arctique. Selon l’Observatoire de la Terre de la NASA, cette mare est l’une des plus grandes observées.

Les étangs de fonte se forment à la fin du printemps et au début de l’été, lorsque la glace fond sous l’effet de la chaleur et que l’eau qui en résulte s’accumule dans des dépressions au sein de la glace. Présents depuis toujours dans l’Arctique, ils sont toutefois devenus beaucoup plus fréquents ces dernières années en raison des effets du changement climatique causé par l’Homme.

En augmentant le nombre d’observations aériennes de l’Arctique et en utilisant l’intelligence artificielle pour aider à passer au crible les données, le manque de connaissances à l’échelle spatiale et temporelle sur les étangs de fonte pourrait être résolu.

Pour aller plus loin, découvrez les plus anciennes preuves de présence humaine en Arctique, vieilles de 39 000 ans.

Par Cécile Breton, le

Source: Live Science

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