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Entre cauchemar climatique et rêve sportif : jamais un Tour de France n’avait traversé un été aussi extrême

Cyclistes du Tour de France 2025 roulant à travers un paysage rural sec et ensoleillé
Canicule, sécheresse et ciel sans nuage : ce paysage illustre la brutalité d’un été exceptionnel. © DailyGeekShow.com

Jamais un début d’été n’avait été aussi extrême : 2025 entre dans une nouvelle dimension

Le début d’été 2025 dépasse tous les records météorologiques enregistrés depuis plus d’un siècle

L’été météorologique a commencé le 1er juin, et en l’espace d’un mois et demi, il a déjà fracassé tous les repères. Les prévisions l’annonçaient chaud, il s’est révélé exceptionnellement brûlant et sec, bien au-delà des tendances.

Selon Météo-France, 2025 se hisse désormais en tête du classement des débuts d’été les plus chauds jamais enregistrés entre le 1er juin et le 16 juillet. Il devance les étés déjà historiques de 1976, 2015, 2005 et 2003. Le contraste est d’autant plus saisissant que ce printemps avait déjà été sec, notamment dans le nord du pays.

Une sécheresse de surface inédite qui s’aggrave jour après jour

Carte de France montrant l’intensité de la sécheresse en juillet 2025 avec des zones rouges foncées
Cette carte, générée à l’aide de données météorologiques et représentée par IA, montre l’étendue exceptionnelle de la sécheresse en France à l’été 2025. © DailyGeekShow.com

Mais cette chaleur ne vient pas seule. Elle s’accompagne d’une sécheresse de surface particulièrement sévère, exacerbée par la succession de vagues de chaleur. Météo-France le rappelle : la canicule n’est pas seulement une question de température. L’évapotranspiration, c’est-à-dire la capacité de l’atmosphère à assécher les sols, est en nette hausse.

Ainsi, les remontées d’air chaud du Maghreb entretiennent un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus l’eau s’évapore, et plus les sols s’assèchent. Au 15 juillet, la sécheresse de surface est jugée exceptionnelle à extrême, en particulier à l’ouest de la France.

Un ensoleillement inédit qui pousse les organismes et les écosystèmes à leurs limites

Le soleil, lui aussi, bat des records. En 2025, l’ensoleillement est nettement excédentaire dans quasiment toutes les régions. Après une année 2024 morose, 2025 affiche un bilan renversant :

  • Rouen : +37 % d’heures de soleil ;
  • Charleville-Mézières : +35 % ;
  • Paris : +31 %.

Ces chiffres traduisent une pression supplémentaire sur la végétation, les animaux, mais aussi sur les athlètes du Tour de France, qui doivent affronter ces conditions extrêmes jour après jour.

Et selon les modèles saisonniers, aucune amélioration n’est à prévoir avant la fin de l’été. La chaleur et la sécheresse devraient persister voire s’accentuer. L’été 2025 s’annonce comme un tournant climatique… et un test de résistance inédit pour le corps humain.

Par Eric Rafidiarimanana, le

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