Le célèbre entrepreneur Elon Musk a annoncé une initiative surprenante, déclarant que le réseau social précédemment connu sous le nom de Twitter assumerait les frais de justice des individus licenciés en raison de leurs publications sur la plateforme. Bien que cette annonce ait suscité des réactions variées, elle soulève des interrogations sur sa faisabilité et son cadre juridique.
Elon Musk a publié sur son compte Twitter un message qui a fait l’effet d’une bombe : “Si vous avez été injustement traité par votre employeur à cause de quelque chose que vous avez publié ou aimé sur cette plateforme, nous financerons votre procès. Sans limite. Faites-nous savoir.” Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des internautes de tendance conservatrice, qui se sont empressés de répondre à son message avec des commentaires variés et souvent hilarants.
Des commentaires ironiques ont également été faits, notamment par une avocate qui a plaisanté sur un cas possible qu’elle pourrait présenter à Musk. Elle a également rappelé que Musk lui-même avait massivement licencié les employés de Twitter qui l’avaient critiqué lorsqu’il avait racheté le réseau social.
L’offre de Musk intervient dans un contexte tendu, où la liberté d’expression sur Twitter est remise en question. Le pilote de NASCAR Noah Gragson a récemment été suspendu par son entreprise pour avoir apparemment aimé un mème se moquant du meurtre de George Floyd, juste avant que la promesse de Musk ne soit affichée.
Cette annonce soulève des questions importantes concernant la faisabilité et le financement de cette promesse. L’emploi du “nous” par Musk laisse entendre que Twitter serait l’entité qui paierait les factures. Étant donné les défis financiers actuels de l’entreprise, des incertitudes planent quant à la mise en œuvre pratique de cette offre.
Comme pour de nombreuses initiatives impulsives de Musk, il reste à voir comment cette promesse se concrétisera et si elle apportera un réel changement pour les employés licenciés en raison de leurs activités en ligne.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: Futurism
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