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Elon Musk dénonce une loi « oppressive » : le Royaume-Uni lui répond avec des menaces de millions d’euros

Portrait d’Elon Musk face à Keir Starmer sur fond des drapeaux américain et britannique
Clash de visions entre Elon Musk et le Royaume-Uni sur l’avenir technologique – DailyGeekShow.com

Le réseau social X, dirigé par Elon Musk, s’oppose vivement à la nouvelle loi britannique sur la sécurité en ligne. Il la juge liberticide, tandis que le gouvernement assure qu’elle protège uniquement les mineurs contre les contenus les plus dangereux.

Une nouvelle loi britannique qui impose un contrôle strict des contenus sensibles pour mineurs

Depuis le 25 juillet, les sites web, réseaux sociaux et plateformes vidéo doivent appliquer des contrôles d’âge stricts. L’objectif est de bloquer l’accès des mineurs aux contenus pornographiques ou évoquant le suicide. Cette mesure fait partie de la loi Online Safety Act, adoptée en 2023, visant à rendre l’environnement numérique plus sûr pour les enfants.

De plus, la loi impose aux plateformes de supprimer les contenus promouvant les troubles alimentaires, les pensées suicidaires et l’automutilation. Le gouvernement insiste : cette loi n’est pas conçue pour censurer les débats politiques. Elle se concentre uniquement sur les risques les plus graves pour les plus jeunes.

Par conséquent, l’autorité britannique de régulation des médias, Ofcom, a déjà ouvert une enquête. Elle souhaite s’assurer que 34 sites et plateformes pornographiques respectent bien les nouvelles règles.

En cas de manquement, les plateformes encourent des amendes pouvant atteindre 18 millions de livres ou 10 % de leur chiffre d’affaires mondial. Dans les cas extrêmes, la justice pourra bloquer l’accès au site au Royaume-Uni.

Elon Musk et X dénoncent une atteinte à la liberté d’expression

De son côté, le réseau X, propriété d’Elon Musk, critique avec virulence cette loi. Il estime que l’approche des régulateurs est « oppressive ». Pour X, ces mesures entraînent une restriction supplémentaire de la liberté d’expression. La plateforme juge qu’elles vont au-delà de la protection des enfants et risquent de brider les contenus légitimes.

En effet, dans un communiqué, X a affirmé que la loi britannique pourrait compromettre les libertés fondamentales. Elle s’inquiète aussi du manque de clarté dans les critères de contenu à restreindre. Ainsi, selon la plateforme, ces contraintes techniques pourraient pousser certaines entreprises à quitter le marché britannique plutôt que de se plier à des obligations coûteuses et floues.

Le gouvernement britannique insiste sur la responsabilité des plateformes

Le gouvernement, de son côté, ne recule pas. Il rappelle que les plateformes ont eu plusieurs mois pour se préparer à la mise en œuvre de la loi. Il considère que se cacher derrière des délais est un mauvais argument et que les entreprises doivent assumer leurs responsabilités.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ajoute que la loi protège explicitement la liberté d’expression, tout en posant des règles claires pour les contenus dangereux. Il insiste : l’objectif n’est pas d’imposer une censure généralisée, mais bien de protéger les mineurs sans affecter le débat public légitime.

Pour l’instant, aucune plateforme majeure n’a annoncé officiellement son retrait du Royaume-Uni. Cependant, le bras de fer est lancé entre les autorités britanniques et les géants du numérique, à commencer par Elon Musk.

Par Eric Rafidiarimanana, le

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  • Il faut que les USA prennent conscience que le néo-bolchevisme prend le pouvoir en Europe, maquillé en entité « libérale ». Mais cette pensée politique unique imposée se renforce avec une immigration anti-américaine et anti-sioniste puissante. L’Europe devient progressivement la nouvelle URSS, et s’oppose progressivement aux valeurs des USA, dont la liberté d’expression qui s’éteint pour « notre sécurité ». C’est surtout la sécurité de ce nouveau régime qui les inquiètent…