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Plusieurs écrivains dont George R. R. Martin ont porté plainte contre ChatGPT

L’intelligence artificielle utilise leurs œuvres pour son modèle de langage

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ー Tapati Rinchumrus/ Shutterstock.com

L’auteur de Game of Thrones fait partie des 17 écrivains qui ont porté plainte contre OpenAI, l’entreprise qui a créé ChatGPT, pour violation des droits d’auteurs.

Un outil qui a utilisé des œuvres littéraires sans autorisation

Pour mettre au point son logiciel ChatGPT, OpenAI aurait purement et simplement utilisé les œuvres de plusieurs écrivains de renom. Ce chatbot est capable de reproduire toute forme de texte par simple suggestion. Mais selon les écrivains qui ont porté plainte le 19 septembre à New York, l’entreprise américaine aurait utilisé leurs écrits « sans permission » afin de créer le modèle de langage de cette intelligence artificielle.

Parmi les écrivains qui ont déposé plainte, on retrouve George R. R. Martin, l’auteur de Game of Thrones, et John Grisham, notamment. D’autres artistes, organisations et codeurs ont également porté plainte contre OpenAI et des entreprises du même genre.

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— s_bukley / Shutterstock.com

Les écrivains demandent des mesures

Les modèles de langage utilisés par l’intelligence artificielle « mettent en danger la capacité des auteurs de fiction à gagner leur vie, dans la mesure où ils permettent à n’importe qui de générer automatiquement et gratuitement (ou à très bas prix) des textes pour lesquels ils devraient autrement payer des auteurs », écrivent les avocats des auteurs dans la plainte.

George R. R. Martin et ses confrères dénoncent également la capacité de l’outil à imiter leur style d’écriture. « De manière injuste et perverse […] la copie délibérée [du travail] des plaignants transforme donc leurs œuvres en moteurs de leur propre destruction », rappellent les avocats.

Pour pallier tous ces inconvénients, les écrivains demandent l’interdiction de l’utilisation de textes protégés par les droits d’auteurs « sans autorisation express » pour former des modèles de langage.

Enfin, les écrivains rappellent qu’OpenAI aurait très bien pu utiliser des textes du domaine public plutôt que des œuvres protégées par les droits d’auteurs pour lesquelles aucune licence n’a été payée.

Par Camille, le

Source: L'éclaireur Fnac

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