Créature mythique et symbolique au Moyen Âge, le dragon occupe une place importante dans la vie quotidienne de cette époque. D’ailleurs, les hommes du Moyen Âge croyaient à toutes les créatures fantastiques de cette époque. De plus, chaque royaume portait un de ces animaux comme armoiries et cela se traduisait par la force que leur procurait la croyance en ces créatures.

L’origine du dragon

Autrefois, la culture du dragon venait de l’Asie. Il était un symbole de force et de protection. D’ailleurs, on peut voir dans les récits anciens que les dragons étaient des gardiens de trésors ou de royaumes. Mais le dragon est aussi représenté comme une étape cruciale dans le récit héroïque qui se présente comme la dernière étape avant d’atteindre sa quête finale. Dans l’Antiquité, le dragon n’était pas représenté sous sa forme actuelle, il était décrit comme un serpent de feu qui est considéré comme immortel.

C’est vers le Moyen Âge qu’apparait sa forme familière, un énorme monstre ailé à mi-chemin entre le lézard et le serpent. Des récits montrent qu’il a évolué depuis sa forme originelle. D’autres l’associent plus à un mélange d’autres créatures mythiques car il est recouvert d’écailles, sa queue se termine par un immense dard, ses griffes sont semblables à celles d’un aigle et sa tête est allongée et pourvue de cornes. Le livre « Bestiaires du Moyen Âge » ajoute qu’il a les yeux rouges et de grosses dents aiguisées. Il décrit également que certains dragons avaient plus de deux têtes.

La religion mettait déjà les villageois en conflit car cette créature a souvent été associée au mal ou au péché. Des œuvres d’art le démontrent, où les peintres remplacent le démon ou le serpent par un dragon, des passages de la Bible le montrent surtout dans l’apocalypse. En revanche, cette créature sert à désigner des concepts et caractères très différents selon la source dont elle est tirée : que ce soit germanique ou chrétienne.

La place du dragon au Moyen Âge

C’est avant tout un symbole d’ordre de chevalerie et on a souvent entendu l’ordre du dragon de la maison Pendragon à Camelot, mais il fait également office d’objet décoratif et ornemental dans les anciens palais, les églises ou en statues. Pour le peuple du Moyen Âge, il était un symbole de protection, de force mais surtout de précaution. D’ailleurs, c’est pour cela que les nobles de l’époque l’ont choisi pour orner leurs blasons.

Au Moyen Âge également, le dragon symbolise le vice et la cupidité. C’est pourquoi il était souvent gardien de grottes remplies d’or et de trésors dans lesquelles nul ne pouvait pénétrer. On peut voir cela dans la saga du Hobbit où Eustache va être transformé en dragon car il a volé un précieux trésor. Walt Disney a également pris part au conte avec La Belle au bois dormant dans lequel Maléfique se transforme en un immense dragon pour empêcher le prince de délivrer la princesse.

Le dragon a aussi été considéré comme une chimère car on lui a attribué plusieurs formes et aucune n’a été confirmée. Ces créatures sont également considérées comme magiques car elles ont fait intégralement partie de la nature de cette époque et même dans les trilogies d’Harry Potter et de Merlin le sorcier les dragons étaient de puissants sorciers et de vieux magiciens. Le dragon a aussi été associé à des particularités mais surtout à un mode de vie bien précis car il est comme n’importe quel animal neutre mais peut être à la fois dangereux et destructeur.

L’humanisation du dragon

Dans plusieurs contes, le dragon apparaît comme un allié fidèle. D’ailleurs, ils sont parfois considérés comme des créatures humanisées, qui peuvent être aussi bonnes que mauvaises. Dans le temps, il est donc devenu une créature intelligente qui éprouvera des sentiments humains. D’ailleurs, cette humanisation sera plus vue à travers le cinéma. Une saga des plus populaires le montre, Cœur de dragon, dans laquelle le réalisateur Rob Cohen a doté cette créature d’émotions réelles comme la tristesse et la mélancolie. De plus, dans les mythes asiatiques, on lui prête des capacités bienfaitrices d’où l’origine des tatouages en dragon chinois. Une des associations du dragon à l’Homme est que l’Homme normalise l’anormalité de ce mythe. De ce fait, l’existence du dragon confère à ces phénomènes une sensibilité et un comportement humain qui les rendent encore plus proches de l’Homme.

Ainsi, au Moyen Âge, le dragon avait une place des plus importantes car il apportait au peuple de la force et de la confiance.

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