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Le dodo est un oiseau qui a disparu à la fin du XVIIe siècle. Il ne reste pratiquement plus rien de cette espèce, à l’exception d’un spécimen conservé au Musée d’histoire naturelle de l’université d’Oxford. Quelques os de dodo peuvent être observés dans de nombreux musées à travers le monde, mais ce spécimen est le seul exemple connu de tissus mous intacts. Explications.
Appelé « Le Dodo d’Oxford », ce dernier spécimen se compose d’un crâne avec de la peau sur son côté gauche, ainsi que de divers échantillons de tissus, d’un anneau sclérotique de l’oeil, d’une plume, d’un os du pied et d’une partie de son fémur. Il est en si bon état que les scientifiques ont réussi à obtenir de l’ADN à partir des tissus.
Grâce à une étude datant de 2002, les scientifiques ont constaté que les dodos appartenaient au même groupe d’oiseaux que les pigeons et les tourterelles, autrement dit les Columbiformes. Par ailleurs, ils mesuraient environ un mètre et pesaient autour de 20 kilogrammes. Les oeuvres de l’époque à laquelle ils vivaient les représentent avec un gros bec, dodus et ronds. Toutefois, les chercheurs pensent désormais qu’ils étaient beaucoup plus minces.
Leur disparition a eu lieu lorsque les Européens sont arrivés à l’île Maurice à l’époque de la colonisation. En tant qu’oiseaux incapables de voler et nichant au sol, les dodos sont devenus des cibles faciles pour les chasseurs, ainsi que pour les animaux prédateurs qu’ils ont introduits sur l’île, comme les chiens, les chats, les cochons et les rats. Leur population a été rapidement décimée. La dernière observation confirmée d’un dodo vivant remonte à 1662.
Pour aller plus loin, sachez qu’une société biotechnologique veut ramener le dodo à la vie.