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Agile et rapide, le dodo était loin d’être l’oiseau paresseux que l’on pensait

Et si tout ce qu’on pensait savoir sur l'oiseau endémique de l’île Maurice était faux ?

Dodo
© Julian Pender Hume

Le dodo, longtemps perçu comme une créature maladroite et lente, voit aujourd’hui sa réputation totalement redéfinie. Selon une récente étude menée par des chercheurs britanniques, il aurait été un animal rapide, puissant et parfaitement adapté à son environnement naturel.

La première extinction causée par l’être humain

Mesurant environ un mètre de haut et pesant entre 10 et 20 kilogrammes, le dodo était un oiseau endémique de l’île Maurice. Son extinction est directement liée à l’arrivée des navigateurs européens à la fin du XVIe siècle, en particulier les Portugais et les Hollandais. Ces derniers ont introduit de nouvelles espèces sur l’île, qui se sont rapidement multipliées et ont commencé à s’attaquer aux œufs du dodo.

En outre, le grand oiseau était chassé par l’Homme pour sa viande. Ainsi, moins d’un siècle après la venue des Européens, il avait totalement disparu. Sa dernière observation remonte à 1662, marquant ainsi la première extinction directement causée par l’Homme. Malgré sa disparition, l’espèce contenue tout de même de fasciner les scientifiques.

dodo
— Daniel Eskridge / Shutterstock.com

De nouvelles informations sur le dodo

En examinant des récits historiques et des descriptions d’espèces apparentées, les chercheurs ont récemment corrigé de nombreuses idées fausses sur le dodo. Contrairement aux croyances populaires, cet oiseau était en fait rapide et bien adapté à son environnement. « Les rares récits de dodos vivants montrent qu’il s’agissait d’un animal rapide, aimant la forêt », a indiqué Mark Young, professeur à l’université de Southampton.

L’étude ne se base pas uniquement sur des récits. En analysant les ossements de spécimens préservés, les chercheurs ont découvert que les tendons des pattes du dodo étaient étonnamment puissants, comparables à ceux des oiseaux coureurs et grimpeurs d’aujourd’hui. Cela suggère qu’il était plus agile et énergique que ce que l’on pensait auparavant.

Enfin, grâce à l’identification d’un « spécimen type », c’est-à-dire un spécimen préservé qui sert de référence pour l’espèce, les scientifiques ont également pu affirmer que le dodo appartenait à la même famille que les pigeons. Par ailleurs, la résurrection du dodo fait un pas de plus vers la réalité.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Live Science

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