Pourquoi vivre ? Cette question, nous nous la sommes tous posée un jour. La réponse la plus logique serait sans doute que vivre nous permet de ne pas être mort. Mais que se passe-t-il lorsque vivre ne vaut pas mieux que mourir, lorsque la mort est vue comme une délivrance de la souffrance, souffrance qui, elle, nous tue à petit feu. Lors d’une conférence donnée à Nancy à l’occasion d’un évènement TEDx, un évènement organisé par une communauté locale sur le format des conférences TED, Céline Curiol raconte sa douloureuse expérience de la dépression et ce qu’elle en a appris.
Ingénieure de formation, Céline Curiol est aujourd’hui écrivaine, auteure de cinq romans et quatre essais, et professeure dans des écoles prestigieuses. Mais en juillet 2009, suite à la perte de deux proches, elle tombe en dépression. C’est à partir de son expérience personnelle et de différents points de vue d’artistes et de scientifiques que Céline Curiol explore les mécanismes dévastateurs de cette maladie et publie en 2013 Un quinze août à Paris, histoire d’une dépression.
Selon l’OMS, plus de 300 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde, et Santé publique France estime à près de 9 millions les personnes qui ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie dans notre pays. Par conséquent, il est important de comprendre ce que les personnes souffrant de cette maladie vivent. Ce témoignage poignant donne de l’espoir et nous enseigne que, dans toute épreuve, pour ne pas succomber, il faut changer.
« Pourquoi vivons-nous ? Peut-être pour servir d’inspiration à ceux qui se poseront la question.”
Par Maurine Briantais, le
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En ce 25 Juin 2023, Je ne me suis jamais senti aussi mal & aussi vide de toute ma vie & j’aimerais en finir avec ma personne mais je tiens pour mes proches qui m’aiment & que j’aime de tout mon cœur en retour mais là, c’est plus possible car je me sens plus écrasé par la vie car dépressif depuis bientôt 2 ans, les activités que je faisais ni rien en ce moment, ne me font ressentir une étincelle.
Qd vous êtes dépressifs & déprimés, on vous fait chier avec les normes de la société & la pression sociale mais jamais, on les demandera « s’ils sont vraiment en l’état de reprendre un travail ou une activité ». Bah oui, c’est humain, il est déjà mal, autant l’achever, qu’on en parle plus.
Bref, 2023 m’a très clairement fait comprendre qu’elle est exempt : d’amour, de confiance, de soutien & j’en passe, surtout qu’elle favorise plus mon départ qu’autre chose.
Je suis entre 2 mondes, c-à-d, que d’un côté, je suis content d’avoir continué & réussi ma scolarité & mes études mais d’un autre côté, en repensant : à de critiques, de moqueries, des réflexions ; je regrette amèrement de ne pas m’être écouté il y a 5 ans, je ne serai pas là en train de vous écrire.
Bref, je vais très mal & n’hésiterai pas à basculer de l’autre côté si l’occasion se présenterait car j’ai plus envie de revivre le film « Une Journée sans Fin » encore & encore.
Je ne vous connais pas mais je connais que très bien ce que vous ressentez. Car je vis cette situation depuis de nombreuses années. Un traitement m’a permis de refaire surface . J’ai aussi fait un travail sur moi. Repenser à ce qui compte pour moi, ce que je ne veux plus dans ma vie…et faire ce que j’aime. Prendre soins de ma peau et de mes cheveux…aller à la plage …etc…je me sens mieux car je refuse de rester dans cette situation. Des jours c’est dur . Mais je me bats
Les moqueries, les critiques, les réflexions prenez les quand vous trouvez qu’elles vous aident à être une personne meilleure. Même si cela peut faire mal, il y a des réflexions qui pourront vous aider plus tard… Même si pour le moment vous n’en voyez pas l’utilité.
Le sens de la vie est bien un sujet trop vaste mais à la fois très simple, nous sommes dans ce bas monde juste pour apprendre et mieux se comprendre. Nos erreurs, les chemins que nous prenons, les regrets etc. Ne sont qu’une partie de notre moi il y a un temps, après des années, nous pouvons évoluer et penser différemment selon les circonstances de la vie.
La réflexion que les gens peuvent nous faire n’est que la « reflexion » de leur éducation, leurs croyances, le milieu dans lequel ils ont évolué, leurs limitations et leurs vérités. Cette vérité peut être différente d’une personne à l’autre.
Si vous prenez pour argent comptant ce que les autres pensent de vous, dans ce cas vous exposez votre vraie nature à n’importe qui, en d’autres termes, vous serez la seule personne à en souffrir.
Dites vous bien, qu’il n’y a qu’une seule vérité et cette vérité peut changer pendant tout notre chemin de vie, cette vérité c’est ce que vous pensez de vous. Si vous pensez que vous ne valez rien, dessinez une colonne et cet exercice sera valable tout au long de votre vie : d’un côté mettez toutes les bonnes choses que vous avez réalisées, d’un autre côté celles que vous pensez n’avoir pas réussies ( que ce soit des actions concrètes, comme des pensées limitantes : ne pas avoir réussi à dépasser le regard des autres etc. )
Une fois fait, observer les points à améliorer et mettez vous des objectifs pour que ces points négatifs la prochaine fois que vous referez le tableau, appartiennent à la colonne des points positifs.
La vie est belle, mais elle peut être aussi très dure, si dure parfois que l’on se dit…. Pourrais-je supporter de rester encore sur terre ?
Mais une fois mort…. La souffrance ne partira pas forcément, car les étapes n’ont pas été franchies, donc c’est un gâchis que de ne pas se donner comme objectif de surmonter les choses.
La résilience est quelque chose que l’on peut travailler tout au long de notre vie.
Si pour le moment c’est trop dur pour vous de vous donner des objectifs à long terme, donnez vous des objectifs à court terme.
Ex : bon, j’ai des lacunes dans cette discipline, allez pourquoi pas me donner comme objectif d’ici 1 mois d’en apprendre plus, mettez vous à vous dans une activité et devenez meilleur dans cette activité, elle vous aidera dans vos moments difficiles,
Jusqu’au moment où un jour vous vous sentirez mieux et vous regardez le chemin parcouru et toutes les compétences que vous avez développées.
Lisez à l’occase les 4 accords tolteques 🙂
Bonne route !
1) La vie a t’elle un sens ?
2) La vie individuelle a t’elle un sens ?
3) La vie collective a t’elle un sens ?
3 questions très proches mais qui peuvent donner des reponses différentes. La dépression pourrait provenir principalement du fait que nous ne nous posons peut-être pas la bonne question.
La question (1) est la plus répandue, mais ne fourni pas de reponse satisfaisante.
La question (2) est unpeu plus précise, mais conduit à une reponse négative. Chaque individu naît et meurt sans qu’aucun sens absolu à leur vie ne puisse être donné.
La question (3) est très intéressante parcequ’il s’agit de donner un sens à toute l’existence elle même, au delà des individualités.
Prendre le soin de se poser les bonnes questions.