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La découverte de camps militaires assyriens confirme un évènement mentionné dans la Bible

Le siège de Jérusalem par le roi assyrien Sennachérib, il y a 2 700 ans, n'avait aucune réalité archéologique jusqu'ici

Siege Jerusalem

Il y a environ 2 700 ans, le roi assyrien Sennachérib menait une campagne militaire pour reprendre le contrôle du royaume de Juda. Aujourd’hui, une découverte archéologique incroyable pourrait bien éclairer certains chapitres mystérieux de cet événement conté dans la Bible.

Une histoire inscrite dans la Bible

Selon la Bible, il y a plusieurs millénaires, une puissante armée assyrienne a tenté de conquérir Jérusalem. Le roi Sennachérib, qui régnait sur l’Empire assyrien de 705 à 681 av. J.-C., mena cette attaque dans le but de contrôler toutes les routes menant à la mer Méditerranée. Face à cette menace, le roi Ézéchias de Jérusalem pria Dieu pour obtenir de l’aide. En réponse, Dieu envoya un ange pour défendre la ville. Cet ange aurait tué 185 000 soldats assyriens en une seule nuit, sauvant ainsi Jérusalem d’une destruction certaine.

Cependant, aucune preuve archéologique n’avait encore été trouvée pour confirmer l’existence de ces événements. Récemment, un chercheur passionné nommé Stephen Compton a partagé d’importantes recherches sur les traces des camps militaires perdus du roi assyrien Sennachérib, suggérant que cette bataille épique a réellement eu lieu.

Cette étude a été publiée dans la revue Near Eastern Archaeology.

Bible
— shine.graphics / Shutterstock.com

Une découverte qui ouvre la voie à la localisation d’autres sites historiques

Avec son équipe, Compton a étudié des gravures trouvées sur les murs du palais du roi Sennachérib. Celles-ci décrivaient en détail comment la base militaire assyrienne était agencée. En comparant ces descriptions à des photos de la région prises dans les années 1910, le scientifique a identifié des ruines correspondant à la base décrite.

Il a trouvé des structures anciennes et des fragments de poterie qui ont permis de dater l’abandon du site à peu près à l’époque de l’invasion de Sennachérib. Cela signifie que les humains n’ont pas habité cette zone depuis au moins 2 600 ans. Or, cela correspond aux événements décrits dans la Bible.

Cette découverte est cruciale pour les chercheurs, car elle ouvre la voie à la localisation d’autres sites militaires similaires dans la région. Elle pourrait effectivement nous aider à retrouver des villes perdues comme Libna et Nob, dont l’emplacement est inconnu jusqu’à présent.

Par ailleurs, la reconstitution d’un incendie biblique révèle l’ampleur de la destruction de Jérusalem.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Newsweek

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