La température normale du corps humain est d’environ 37 °C. Quand une personne a de la fièvre et que la température du corps augmente, il est bien connu que cela peut être très dangereux. Il en va de même lorsque la température du corps diminue, et c’est ce qu’on appelle l’hypothermie.
Quels sont les symptômes de l’hypothermie ?
L’hypothermie est une baisse potentiellement dangereuse de la température corporelle. Plus précisément, une personne peut être dite en hypothermie lorsque sa température corporelle centrale descend en dessous de 35 °C. Elle est généralement causée par une exposition prolongée à des températures froides. Le risque d’exposition au froid augmente avec l’arrivée de l’hiver. Mais si une personne est exposée à des températures froides durant une randonnée printanière ou une virée en mer en plein été, il est également possible qu’elle entre en hypothermie.
Quant à savoir quels sont les symptômes de l’hypothermie, ils sont variables en fonction de la gravité de la condition. Lorsque des patients entrent en hypothermie légère ou modérée, ils peuvent présenter des symptômes qui peuvent être assez trompeurs. Cela inclut, sans s’y limiter, des étourdissements, de la confusion, de la dyspnée et des frissons. Outre ces manifestations physiques, une personne en hypothermie légère ou modérée peut se montrer irritable et présenter des changements d’humeur, de la lassitude, des difficultés d’élocution et un manque de jugement.
Ces symptômes sont cependant trompeurs, car ils peuvent être confondus avec d’autres conditions médicales, telles que l’intoxication alcoolique et les accidents vasculaires cérébraux. Dans les cas graves d’hypothermie, les patients peuvent être victimes d’un arrêt cardiaque et/ou un coma. Dans le pire des cas, les patients peuvent même mourir. Étant donné les symptômes ambigus de l’hypothermie, le meilleur moyen de diagnostiquer cette condition est d’utiliser un thermomètre.
Que faire en cas d’hypothermie ?
En cas d’hypothermie, même légère, il est toujours conseillé de consulter un médecin. Si elle n’est pas traitée correctement, une température corporelle anormalement basse peut provoquer l’arrêt des organes vitaux. De plus, l’hypothermie se produit lentement, ce qui peut facilement induire en erreur quant à l’état réel du patient. Dans certains cas, les complications d’une hypothermie – notamment quand l’hypothermie est causée par une exposition au froid – peuvent être associées à d’autres blessures liées au froid, et cela nécessite généralement une intervention médicale d’urgence. Il peut notamment s’agir du gel des tissus corporels (engelures) ou de la décomposition et/ou la mort des tissus résultant d’une interruption du flux sanguin (gangrène).
En ce qui concerne les traitements pour l’hypothermie, les cas les plus sévères sont traités médicalement avec des liquides chauds, souvent une solution saline, injectés dans les veines. Un médecin peut également choisir de réchauffer le sang du patient grâce à une procédure qui consiste à prélever le sang, le réchauffer, puis le remettre dans le corps. Le réchauffement par voies respiratoires peut également être effectué à l’aide d’un masque et de sondes nasales. Il est très important de ne pas essayer de faire remonter brusquement la température corporelle d’un patient en hypothermie sévère. Au mieux, il faut juste recouvrir le patient d’une couverture, lui donner de petites gorgées de boisson chaude s’il est éveillé et de laisser les médecins lui apporter les soins nécessaires.
Quand il s’agit de cas légers et modérés, réchauffer naturellement et progressivement le corps en mettant plus de couvertures ou en augmentant le chauffage est suffisant. Il est cependant très important de manipuler le patient avec soin et d’éviter toute forme de massage et de mouvement excessif. Si le malade est éveillé, lui donner une boisson chaude peut également aider. Quoi qu’il en soit, il reste vivement conseillé d’emmener le patient hypothermique voir un médecin.