Depuis le début de la pandémie, la Chine est accusée de rétention d’information concernant l’impact réel de la maladie dans le pays, notamment à Wuhan, berceau de l’épidémie. Il semblerait que cette pratique reste de rigueur pour le gouvernement chinois dans la mesure où des proches des victimes affirment être sous pression pour ne pas parler aux experts de l’OMS.
Une entrave cachée à l’enquête de l’OMS sur le début de la pandémie
Pour en savoir plus sur la pandémie de coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené l’enquête à Wuhan, la ville de Chine où le virus a été découvert pour la première fois. Pour ce faire, l’organisme a cherché à entrer en contact avec les familles et les proches des victimes de la maladie. Face à cette tentative d’enquête, nombreux sont ceux qui ont témoigné avoir reçu des pressions de la part des autorités chinoises pour ne rien dévoiler sur les expériences qu’ils ont vécues durant la pandémie.
Qu’il s’agisse de tentative de corruption ou d’intimidation, la Chine semble ainsi décidée à cacher toute information susceptible de la mettre en tort quant à la pandémie. Il est à noter que le gouvernement chinois avait officiellement autorisé cette enquête des responsables de l’OMS qui a débuté le 14 janvier dernier. La Chine n’a cependant pas précisé si les agents de l’organisme international étaient autorisés à recueillir des preuves ou à parler aux familles. Les autorités chinoises ont juste affirmé que l’équipe de l’OMS pouvait échanger des points de vue avec des scientifiques chinois.
Censure sur les réseaux sociaux, menaces et corruption : les mesures prises sont drastiques
Parmi les mesures prises par la Chine pour que les familles et les proches des victimes se taisent, des témoins réprimés ont notamment rapporté que leur groupe de discussion sur WeChat avait été bloqué. Ledit groupe avait notamment été créé pour se rassembler afin de réclamer des sanctions pour les responsables chinois qui avaient minimisé la gravité de la pandémie. Jusqu’à ce qu’il soit bloqué, le groupe avait déjà rassemblé entre 80 et 100 familles de victimes du Covid-19, a rapporté le Daily Mail. Par ailleurs, toutes les tentatives pour saisir l’affaire en justice ont jusqu’à présent échoué, les plaintes tout bonnement jugées comme étant irrecevables.
Malgré la menace que représentent les autorités chinoises, certains réprimés ont tout de même tenu à s’exprimer. « J’espère que les experts de l’OMS ne deviendront pas un outil pour répandre des mensonges. Nous avons cherché la vérité sans relâche. C’était un acte criminel et je ne veux pas que l’OMS vienne en Chine pour dissimuler ces crimes », a notamment déclaré Zhang Hai, dont le père est décédé des suites du Covid-19 en février 2020 après s’être rendu à Wuhan, selon un rapport de The Guardian. « Cela montre qu’ils sont très nerveux. Ils ont peur que ces familles entrent en contact avec les experts de l’OMS », a-t-il également déclaré vis-à-vis des tentatives d’intimidation des autorités chinoises.
Un autre témoin dont la fille est décédée suite à une suspicion de Covid-19 a, de son côté, raconté qu’on lui avait ordonné de ne pas parler aux médias. On lui aurait également donné une importante somme d’argent « à titre de condoléances ». Rappelons qu’en Chine, il est pratique courante d’étouffer toute affaire pouvant menacer la crédibilité du Parti communiste. Quoi qu’il en soit, les proches des victimes espèrent que l’OMS pourra éclaircir la situation et récolter les informations nécessaires qui pourraient aider à mieux gérer la pandémie et à rendre justice aux victimes.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: 20 minutes
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quand on à quelque chose à cacher c’est que l’on est en tort, la Chine est responsable de ce virus de merde qui emmerde tous le monde ??? il y a malheureusement de grande chance que oui , triste population en prison dans son propre pays, aucune liberté d’expression, soumis au crédit social et à la dictature.