Bonne nouvelle : le trou dans la couche d’ozone, situé au-dessus de l’Antarctique, se résorbe progressivement. Les scientifiques estiment d’ailleurs qu’il atteindra cette année son record de petite taille depuis près de 30 ans. Retour sur les raisons d’une telle observation.
La couche d’ozone depuis 1985
À la fin des années 1950, les scientifiques ont commencé à s’intéresser à des éléments chimiques qui étaient présents dans l’atmosphère, afin de comprendre leur rôle et leur importance. Pourtant, il faudra attendre 1985 pour que des données météorologiques provenant de satellites montrent une véritable dégradation de la couche d’ozone terrestre. Les causes avaient alors été rapidement identifiées, et une liste de substances volatiles – gaz chlorés – produites par l’homme avait été désignée responsable de cette catastrophe.
Très rapidement, en 1987 a été adopté le Protocole de Montréal par 196 États et l’Union européenne. Il avait alors interdit les chlorofluorocarbones (CFC) en éliminant la production de près de 100 substances responsables, afin de limiter l’impact sur le trou dans la couche d’ozone. Les gaz chlorés étaient notamment contenus dans les bombes aérosols et les réfrigérateurs. Aujourd’hui, nous pouvons mesurer l’impact de cette décision adoptée par un nombre impressionnant de pays : la couche d’ozone se rétablit lentement mais sûrement.
Des efforts payants, mais…
Il est aujourd’hui estimé qu’entre 2000 et 2016, la taille du trou a par exemple diminué de plus de 4 millions de kilomètres carrés. À titre de comparaison, c’est environ la taille de l’Union européenne. L’ensemble se rétablit à un taux de 1 à 3 % tous les 10 ans. À ce rythme-là, le tout sera complètement restauré d’ici 2030 pour l’hémisphère nord, et 2050 pour l’hémisphère sud. Puis, plus généralement, la couche d’ozone retrouvera ses niveaux de référence antérieurs à 1980 aux environs de 2060, d’après l’évaluation scientifique de l’appauvrissement de la couche d’ozone réalisée par les Nations unies en 2018.
Rappelons que la couche d’ozone sert à nous protéger des rayons ultraviolets du soleil. Le trou est le résultat d’un épuisement continu de la couche. Se situant à 25 km d’altitude dans notre stratosphère, ce filtre permet également de laisser passer la lumière et la chaleur nécessaires à la vie sur la Terre. Ainsi, le trou dans cette dernière pourrait être cette année l’un des plus petits en 30 ans.
Pour autant, les experts rappellent qu’il convient de maintenir les efforts actuellement mis en place. En plus des aérosols et des réfrigérants, les pesticides et divers autres solvants peuvent contribuer à affaiblir la couche d’ozone. D’après le chef du CAMS Vincent-Henri Peuch, “il n’y a pas lieu de se reposer sur ses lauriers. Le rétablissement de la couche d’ozone dépend du changement climatique.”
Par Benjamin Cabiron, le
Source: TrustMyScience
Étiquettes: réduction, changement climatique, taille, trou, couche-dozone
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C’est la démographie qu’il faut revoir car chaque personne pollue,et prendre les mesures qui en d’écoulent,agriculture,le bio ,etc…
Cela n’a rien à voir avec la démographie. L’effort a été réalisé malgré un accroissement considérable en parallèle de la population et des équipements frigorifiques. L’accroissement démographique ajoute des contraintes mais qui sont surmontables. De toute façon, c’est une donnée, pas un paramètre facilement ajustable, même en tuant, stérilisant….
Excellent, faisant moi même de la peinture sur toile, je ne les vernis plus au spray en attendant de trouver un aérosol qui détruit pas la couche d’ozone.