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Des produits toxiques retrouvés dans nos cosmétiques par l’association 60 Millions de consommateurs

Métaux lourds, substances cancérogènes...

– Tasha Cherkasova / Shutterstock.com

Le magazine 60 Millions de consommateurs a analysé et classé 86 produits cosmétiques. Dans ces crèmes, gels douche, dentifrices, on trouve des substances toxiques, voire cancérogènes. Un appel à la vigilance, sans volonté de faire peur.

Des substances toxiques dans nos produits quotidiens

Le magazine 60 Millions de consommateurs a recensé et analysé des produits cosmétiques que nous utilisons dans notre quotidien. De l’analyse de toutes ces crèmes, gels douche, dentifrices, il en a établi un Cosméto’Score qui nous indique quels sont les produits cosmétiques, classés de A à E, que nous pouvons utiliser et ceux dont nous devons nous séparer (E étant le score le plus bas).

Plus inquiétant, de nombreux produits venant de marques très connues, comme Dior, L’Oréal, ou Carrefour, sont épinglés par le magazine. La notation utilisée par 60 Millions de consommateurs prend en compte, pour 70 % de la note, les ingrédients affichés sur l’emballage et leur impact sur la santé, et à 30 % pour leur impact sur l’environnement.

Des traces de métaux lourds retrouvées dans les dentifrices

Ce qui ressort de cette analyse, c’est que certains dentifrices, parmi lesquels ceux « de marque Oral B, Sanogyl, Sensodyne, Signal, Vademecum ou Zendium », présentent des traces de métaux lourds comme l’étain ou le zinc, qui sont « toxiques », comme le rappelle le magazine. Ou, plus dangereux encore, certains peuvent « contenir des nanoparticules soupçonnées d’être cancérogènes ».

Parmi les produits de douche, ceux de marques comme Carrefour, Dop ou Weleda contiennent de la coumarine, « suspectée d’être cancérogène-mutagène-reprotoxique », ou, dans la crème Dove, du Lilial (butylphényl méthylpropional), « toxique pour la reproduction ».

« Il ne faut pas affoler les gens », précise toutefois à l’AFP la chef de la rubrique Santé-Cosmétique du magazine, Adelaïde Robert, « en cas de risque avéré et immédiat pour la santé on n’aurait pas ces produits sur le marché ». « L’idée de ces évaluations, c’est de pousser les industriels à faire mieux, parce qu’on voit bien que dans chaque famille de produits, il y en a qui s’en sortent bien », poursuit-elle. Reste à savoir si cela sera suffisant pour pousser les industriels à revoir leurs copies.

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  • « il ne faut pas affoler les gens » nous sommes empoisonnés volontairement, ces perturbateurs endocriniens sont quasi partout, alors si il y a de quoi s’affoler et sur ARTE un documentaire « demain,tous crétins ? » à voir car c’est très grave et si cela ne cesse pas aujourd’hui c’est la fin de l’humanité, alors dansons amusons nous et aimons nous.