Découverte de 50 perruches nocturnes, l’un des oiseaux les plus rares au monde

Récemment, des spécialistes ont découvert une colonie de 50 perruches nocturnes (Pezoporus occidentalis), l’un des oiseaux les plus rares au monde, dans une région reculée de l’Australie-Occidentale. Cette découverte représente plus du double des estimations de population des colonies de cet oiseau que nous pensions éteint depuis des décennies. Explications.

Les observations de ces perruches sont particulièrement rares. Les résultats de ces observations ont été publiés dans Wildlife Research. « Il existe très peu de détails sur leur biologie« , a rapporté le Dr Rachel Paltridge, de l’Indigenous Desert Alliance. Lorsque les Européens ont découvert la perruche nocturne au XIXe siècle, son habitat couvrait une vaste zone de l’Australie. Puis les chats sont arrivés. En 1979, aucun perroquet nocturne n’avait été aperçu depuis 67 ans, et il était soupçonné d’être éteint. Après plusieurs signalements en 1979-1980, la confirmation de sa survie est arrivée en 1990 avec la découverte d’un cadavre. La première population vivante a été trouvée en 2013. 

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« La redécouverte d’autant de spécimens est l’une des plus belles histoires de survie des espèces en voie de disparition, mais les observations confirmées restent rares. Alors que plus de mille kilomètres séparent un site de redécouverte dans l’ouest du Queensland et un autre en Australie-Occidentale, des expressions telles que ‘peu nombreux’ et ‘éloignés’ pourraient difficilement être plus justes », a ajouté la spécialiste.

Par ailleurs, il faut savoir que les dingos jouent un rôle important dans la survie de ces perruches nocturnes. En effet, ils s’attaquent aux chats qui eux s’attaquent aux perruches. Maintenir la population de dingos est une étape cruciale pour leur survie.

Toutefois, la colonie nouvellement découverte est confrontée à une menace importante : les incendies. Les gardes forestiers réalisent des petits brûlages pour réduire la charge de combustible et éviter de vastes conflagrations qui pourraient anéantir une colonie en une seule fois. L’équipe de recherche recommande de poursuivre ces opérations, mais en adaptant le calendrier et les lieux pour la sécurité des oiseaux.

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