Ayant officiellement débuté sa mission scientifique il y a quelques semaines, le télescope James-Webb a récemment « surpris » la collision cataclysmique de deux galaxies. Étrangement, celles-ci ne semblent pas abriter de trous noirs supermassifs actifs.
Choc galactique
Nommée IC 1623 ou VV 114, cette paire de galaxies scintillantes se trouve à environ 275 millions d’années-lumière de nous, dans la direction de la constellation de la Baleine. Le duo a été observé à l’aide du nouveau télescope spatial de la NASA et de l’ESA, dans le cadre d’une campagne visant à repérer quatre fusions de galaxies relativement proches et brillantes afin de mieux cerner ce monstrueux mécanisme cosmique.
« Une fusion entraînant des changements spectaculaires dans la forme et le contenu des galaxies, il est indispensable de saisir ce processus afin de comprendre comment celles-ci évoluent », souligne Vivian U, chercheuse à l’université de Californie et co-auteure de la nouvelle étude.
Lorsque deux galaxies orbitent l’une autour de l’autre et entrent en collision, elles s’arrachent mutuellement d’énormes quantités de matière et créent des ondes de choc massives qui les traversent. Deux processus reflétés par les taches rouges visibles sur l’image ci-dessous, qui se trouvent être des régions de formation d’étoiles enveloppées de poussière. Selon l’équipe, ces ondes de choc ont très probablement stimulé l’activité de ces « pouponnières stellaires ».
Aucun signe de l’activité de trous noirs supermassifs
La quasi-totalité des galaxies massives abritant un trou noir supermassif en leur centre, les chercheurs s’attendaient à ce que les monstres cosmiques des galaxies en fusion soient relativement actifs, dévorant le gaz de leur environnement et émettant d’énormes quantités de rayonnement au cours de ce processus.
De façon assez surprenante, lorsque U et ses collègues ont commencé à analyser les données de la paire IC 1623, ils n’ont trouvé aucun signe d’une telle activité.
« Ces fusions provoquent généralement une agitation faisant que ces trous noirs reçoivent beaucoup de gaz, ce que nous n’avons étrangement pas observé ici », expliquent les chercheurs. « Il se peut que nous devions regarder un peu plus attentivement. Un trou noir supermassif ou deux peuvent simplement être ponctuellement inactifs ou nichés profondément dans les galaxies en collision. »
Par Yann Contegat, le
Source: New Scientist
Étiquettes: galaxie, trou noir supermassif, james webb
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Cet objet inter-galactique est proprement fascinant en ce qu’il montre avec 3 ou 4 milliards d’années d’anticipation, ce qu’il adviendra de la Voie Lactée qui nous héberge lors de sa fusion avec M31-M32-NGC 205 « La galaxie d’Andromède ». Son étude permettra d’affiner la connaissance de notre avenir probable à des échelles d’espace et de temps qui nous dépassent absolument. Que restera-t-il de nous dans 200 millions de générations ?
Pfff, je suis sûr que c’est du chorizo, ça se voit…
El chorizo del sud de Castellón de la plana exclusivement !