Le 26 août 2019 était la journée mondiale dédiée aux chiens. Elle avait pour objectif d’insister sur le lien entre l’homme et son meilleur ami, et de mettre en valeur l’importance de la protection des animaux partout dans le monde. Aujourd’hui, une nouvelle étude menée par des scientifiques tchèques a révélé l’existence d’un lien statistiquement prouvé entre la santé du maître d’un chien et ce dernier.
Une étude de grande envergure
Menée sur plus de 1700 participants volontaires, l’étude avait pour but d’analyser le risque de développer une maladie cardiovasculaire entre une personne ayant un chien et une personne qui n’avait pas d’animal de compagnie. Cette étude est d’ailleurs réalisée dans le cadre du projet médical Kardiovize 2030.
Les résultats ne font aucun doute sur une corrélation entre le fait de posséder un chien et le fait d’être moins susceptible de développer une maladie cardiovasculaire. En revanche, il ne faut pas penser qu’une corrélation équivaut à une causalité. Les deux sont différentes, et même si les statistiques le prouvent, il faudra d’autres expérimentations pour aller plus loin. Des facteurs de confusion sont notamment possibles.
Les participants volontaires de l’expérience ont été recrutés sur le critère de n’avoir jamais eu d’antécédents cardiovasculaires. En revanche, d’autres caractéristiques géographiques et sociales ont été prises en compte, tout comme les risques cardiovasculaires potentiels. Par la suite, les chercheurs se sont livrés à une analyse complète de leur comportement sur une période donnée, notamment en analysant leur activité physique, leur consommation de tabac ou encore leur pression artérielle au quotidien.
Le rôle du chien ?
Chez les personnes possédant un chien, les chercheurs ont noté que systématiquement, il y avait un risque réduit de maladie cardiovasculaire. Si l’animal en question ne fait rien à proprement parler sur le corps humain, c’est sa présence et ce qu’elle induit qui peut changer la donne.
En effet, un chien pousse son propriétaire à être bien plus actif physiquement. C’est le premier point, où le propriétaire est obligé de le sortir plusieurs fois par jour, peut jouer avec lui à l’intérieur ou à l’extérieur, et doit s’en occuper régulièrement. À l’échelle de plusieurs mois et de plusieurs années, les efforts physiques ne sont pas négligeables.
Un deuxième point n’est pas à omettre pour autant : un chien agit avec force sur la santé mentale d’un propriétaire. Il induit principalement beaucoup moins de solitude pour son maître, par rapport à une situation où la personne vit seule. Pour Andrea Maugeri, auteur principal de l’étude, “les résultats de l’étude appuient l’idée selon laquelle les personnes pourraient adopter, sauver ou acheter un animal de compagnie comme stratégie potentielle d’amélioration de leur santé cardiovasculaire, à condition que ce dernier les conduise à un mode de vie plus actif”.
Plus que jamais, la présence d’un chien aux côtés de l’homme semble bénéfique, autant physiquement que mentalement. D’ailleurs, en 2017, une étude suédoise avançait que le risque de mortalité toute cause confondue “serait réduit de 20 % chez les propriétaires de toutous”…
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Futura sciences
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