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Des chercheurs ont découvert de l’ADN humain âgé de 9 000 ans… dans du chewing-gum !

Nos ancêtres aussi adoraient les mâcher

Des chewing-gums préhistoriques trouvés sur un site archéologique suédois viennent d’être étudiés par des scientifiques. Bien qu’ils soient vieux de 9 000 ans, les chercheurs y ont trouvé de l’ADN. Ce dernier permettrait de collecter de précieuses informations sur le mode de vie des premiers Scandinaves.

Le « brai de bouleau », le chewing-gum préhistorique

Les archéologues suédois et norvégiens ont d’abord découvert des centaines de chewing-gums dans les années 1990, près de la côte ouest suédoise sur un site archéologique baptisé Huseby Klev. Ils ont repris leurs recherches, avec des moyens plus adaptés et ce qu’on appelle une technologie lithique, pour analyser ces chewing-gums qui dateraient de 9 000 ans.

Le résultat des analyses vient d’être publié dans la revue Communications Biology. Ces chewing-gums sont en fait du brai de bouleau, une substance qui était utilisée pour la fabrication des outils.

Poix d’écorce de bouleau © Wikimedia Commons / Jorre /GNU Free Documentation License

De l’ADN correspondant à deux femmes et un homme

Grâce à leurs analyses, les scientifiques ont découvert et identifié de l’ADN humain dans trois échantillons différents, et donc de trois personnes différentes. Deux des gommes avaient été mâchées par des femmes, et la dernière par un homme.

Grâce à l’analyse des traces de dents, ils ont estimé que les personnes étaient des jeunes, âgés de 5 à 18 ans. De l’ADN adulte a également été trouvé sur d’autres échantillons, ce qui montre que la gomme était mâchée par tout le monde et n’était pas réservée qu’aux plus petits. Une analyse plus précise a permis de montrer que ces individus partagent des similitudes génétiques étroites avec les chasseurs-cueilleurs scandinaves.

Pour l’heure, les chercheurs se demandent si ces chewing-gums avaient un pouvoir thérapeutique, et espèrent pouvoir percer les mystères des hommes préhistoriques grâce à eux.

Par Frida Hussain, le

Source: Futura Sciences

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