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Bonne nouvelle : les chasses d’oiseaux traditionnelles finalement suspendues par le Conseil d’État

La justice évoque « un doute sérieux quant à leur légalité »

― thsulemani / Shutterstock.com

C’est une nouvelle victoire pour les défenseurs des animaux. Le juge des référés du Conseil d’État a décidé de suspendre plusieurs arrêtés gouvernementaux autorisant la chasse traditionnelle de plusieurs oiseaux par des techniques traditionnelles, car celles-ci contreviendraient au droit européen.

Des techniques de chasse illégales

La semaine dernière, le gouvernement avait autorisé à nouveau des techniques de chasse pour capturer certains oiseaux. Une décision qui avait rapidement provoqué la colère des associations de défense de la nature.

Ainsi, la Ligue pour la protection des oiseaux et l’association One Voice ont demandé la suspension de ces nouvelles autorisations. C’est ainsi que la plus haute juridiction administrative du pays a suspendu les autorisations du gouvernement le 25 octobre dernier. Le juge des référés du Conseil d’État a indiqué qu’il existait un doute sérieux quant à la légalité de ces techniques de chasse traditionnelles.

En effet, une directive européenne de 2009 interdit les techniques de capture massive d’oiseaux sans distinction d’espèces. Le Conseil d’État rappelle qu’une dérogation n’est possible que lorsqu’il n’existe aucune autre solution satisfaisante.

― DMS Foto / Shutterstock.com

Une décision saluée par les défenseurs des animaux

Pour la Ligue pour la protection des oiseaux, il s’agit d’une belle et grande victoire. « La tradition ne saurait justifier le manquement aux exigences de la directive Oiseaux », a indiqué l’association. Partageant le même avis, One Voice a de son côté déclaré qu’il n’aurait jamais imaginé que le gouvernement oserait autoriser à nouveau les techniques de chasse traditionnelles, alors que le Conseil d’État les avait déclarées illégales.

En revanche, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, n’a pas partagé le même enthousiasme que ces défenseurs des animaux. « J’ai beaucoup de colère, d’amertume, de dégoût. Je ne comprends pas cet acharnement politico-juridique à emmerder une poignée de Français sur quelque chose d’insignifiant », a-t-il déclaré.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Le Monde

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