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Les habitants des campagnes subissent un véritable enfer pendant la saison de chasse

Aucun panneau « chasse en cours » n'était installé

La colère monte dans les campagnes contre l’impunité des chasseurs. Dans cette vidéo, découvrez ce que subissent les habitants des campagnes pendant la saison de chasse.

Dans cette vidéo en apparence banale, on peut voir une mère en train de filmer ses filles pendant une balade à Arenthon en Haute-Savoie. Quand soudain, des coups de feu se font entendre. Les habitants des campagnes subissent un véritable enfer pendant la saison de chasse. La mère a indiqué qu’elles se trouvaient sur un chemin public, et qu’aucun panneau « chasse en cours » n’y était installé.

Ces incidents sont vraiment inquiétants. En janvier 2021, Morgan, 25 ans, a été assassiné devant chez lui par un chasseur.

Par Jasmine Foygoo, le

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  • oui les chasseurs ont tout les droit et c’est intolérable, ils tuent et ne sont pas punis, c’est aberrant , c’est à nous de faire attention ?? nous les promeneurs nous sommes inoffensifs et pas armés, alors qui doit faire attention? eux et rien qu’eux , la chasse embête beaucoup de personnes qu’il n’y a de chasseurs, chercher l’erreur . Notre Président qui est un grand ami du gros président de chasse

  • Cochongliers et pompiers-pyromanes
    Dans les années 1960, les sangliers étaient bien plus rares qu’aujourd’hui. A l’époque, ce sont les paysans qui « gardaient » leurs cultures, avec un « droit d’affût » prévu par le Code rural. Une disposition qui a été modifiée sur demande des chasseurs, afin qu’ils puissent récupérer, au début des années 70, la « gestion » des sangliers dans l’idée de relancer la course aux trophées. C’est là que les choses se gâtent. Pour s’assurer un gibier abondant, les « premiers écologistes » de l’époque ont élevé des sangliers en les croisant parfois avec des cochons domestiques (les fameux « cochongliers »), puis les ont lâchés dans la nature et les ont nourris artificiellement (lire, à ce propos, le dossier du Goupil n°147 de l’ASPAS).

    Aujourd’hui, ils doivent gérer l’explosion des populations et la multiplication des dégâts agricoles qui sont en partie liées à cette gestion calamiteuse, et à certaines pratiques opaques toujours en vigueur : agrainage, tirs sélectifs qui épargnent les laies reproductrices, élevages clandestins… Mais aussi des élevages légaux et des importations d’animaux depuis des pays étrangers pour les enclos de chasse privés. Des enclos pas toujours très… clos.

    Les chasseurs invoquent bien entendu d’autres raisons pour expliquer cette profusion incontrôlée de sangliers (diminution du nombre de chasseurs, changement climatique, tempête de 1999, couvert végétal en expansion…), mais qui s’intéresse de près au monde de la chasse et à ses enjeux lucratifs, sait bien que c’est dans l’intérêt des chasseurs d’avoir toujours à disposition du gibier à tirer : la passion de tuer l’emportera toujours face au souci de protéger des écosystèmes, et pas question de laisser la place aux grands prédateurs naturels (loup, lynx, ours) !

    Voilà des années que les chasseurs jouent aux pompiers-pyromanes avec les sangliers, et le problème ne fait que s’aggraver. Devant cette implacable réalité, leur argument-massue de la nécessaire régulation ne passe plus auprès des Français. D’ailleurs, ce n’est même plus un argument, de l’aveu du président de la FNC lui-même, qui a déclaré il y a quelques semaines aux « Grandes Gueules » n’en avoir « rien à foutre de réguler » !

    Les masques tombent, et pourtant, jamais les chasseurs n’ont obtenu autant d’avantages que sous la présidence Macron : autorisation des silencieux sur les armes, pouvoir renforcés des fédérations de chasse, division par deux du prix du permis national, dérogations scandaleuses pendant les confinements… Mais aussi, prolongation de la chasse aux sangliers jusqu’au 31 mars !!

    Au vu du nombre d’accidents mortels et de blessures plus ou moins graves qui sont causés par les chasseurs, il est grand temps de se révolter contre cette caste soutenue par le gouvernement

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