Une équipe de chercheurs chinois est parvenue à faire pousser de « mini-bois » chez des souris via l’insertion de gènes de cerf dans leur génome. Une telle avancée pourrait déboucher sur de nouvelles thérapies régénératives.
Rongeurs à bois
Avec une croissance de 2,5 centimètres par jour, les bois sont l’un des tissus qui se régénèrent le plus rapidement au sein du règne animal. Offrant un aperçu frappant du renouvellement des cellules chez les mammifères, ces grands appendices laissent également entrevoir la possibilité que certains des gènes impliqués puissent être utilisés dans le domaine de la médecine régénérative.
Pour cette nouvelle étude publiée dans la revue Science, Toa Qin et ses collègues ont dressé « l’atlas régénératif » des bois du cerf sika, en isolant plusieurs cellules et gènes uniques jouant un rôle essentiel dans le développement rapide de ces tissus.
Les chercheurs ont rapidement identifié un type de cellules souches très actives dans la régénération au cours des jours précédant et suivant la chute. Moins d’une semaine après celle-ci, un nouveau sous-type de cellules souches est apparu. L’examen des schémas de croissance a permis d’établir que les cellules souches présentant le plus grand potentiel provenaient de bois perdus d’environ cinq jours. Cultivées dans une boîte de Petri, celles-ci ont ensuite été implantées dans le crâne de souris.
« Mini Antlers » Grown On Mice Heads After Scientists Implant Deer Cells https://t.co/W0UiP4ObZq
— Collective Karmic Debt (@CAKarmicDebt) March 15, 2023
Environ 45 jours après l’opération, les rongeurs avaient développé des mini-bois clairement visibles, grâce à la différenciation des cellules souches en tissu ostéochondral, essentiel à la guérison des fractures osseuses. Aussi impressionnante soit leur apparence, l’ensemble des souris génétiquement modifiées étaient en bonne santé.
Des implications potentielles pour la médecine régénérative
Si l’implantation de cellules d’une espèce chez une seconde soulève des questions éthiques et de sécurité évidentes, l’équipe chinoise estime que des recherches plus approfondies pourraient permettre de faire pleinement la lumière sur les mécanismes impliqués, et potentiellement d’identifier des gènes aux propriétés analogues chez les mammifères.
De toute évidence, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de pouvoir envisager la régénération de tissus ou de membres chez l’Homme, mais il s’agit assurément d’un pas important dans cette direction.
Par Yann Contegat, le
Source: IFL Science
Étiquettes: médecine régénérative
Catégories: Sciences, Actualités
Les Chinois nous ont déjà créé le SARS-COV-2, il faudrait qu’ils se calment quelque peu dans leur créativité débridée !!
ils sont complètement fous , les souris ne sont pas sur terre pour amuser ces idiots dégénérés , c’est de la maltraitance animal et yen a de trop , ce monde marche sur la tête