Aller au contenu principal

Et si l’électricité de demain était produite à partir de quelque chose que nous avons tous dans nos réfrigérateurs ? Des scientifiques japonais travaillent actuellement à la production d’énergie propre en utilisant le blanc d’œuf. Cette alternative plus écologique pourra permettre, si elle est efficace, de ne plus utiliser d’énergies fossiles tout en travaillant avec un élément facile à produire.

 

COMMENT UN OEUF PEUT-IL PRODUIRE DE L’ÉNERGIE ?

En cuisine, un œuf peut servir à réaliser beaucoup de recettes. En laboratoire, ce n’est que le blanc que retiennent les chercheurs. L’équipe du professeur Yusuke Yamada de l’université d’Osaka planche actuellement sur ce blanc d’oeuf, et plus particulièrement sur l’une des protéines qu’il contient. Elle possède la faculté de générer des cristaux agrémentés de nombreux trous capables de piéger les particules d’hydrogène.

C’est ce détail qui fait que les scientifiques peuvent créer en laboratoire de l’énergie à partir de l’hydrogène. Pour cela, ils créent une interaction entre molécules et particules libres. Dans ce cas, le blanc d’œuf fait office de stabilisateur. Avec cette expérimentation prometteuse présentée dans l’édition de février de la revue scientifique Applied Catalysis B, le professeur Yamada affirme que « leur objectif ultime est de produire de l’hydrogène à partir de l’eau».

OBJECTIF ZÉRO ÉMISSION

Utiliser l’hydrogène pour produire de l’énergie est déjà répandu. Cependant, cela nécessite actuellement de faire appel à du gaz naturel où à des combustibles fossiles qui, en réaction, produisent des émissions nocives pour notre planète. Le blanc d’œuf incarne donc l’espoir de produire une source d’énergie à zéro émission – aussi connue sous le nom de pile à combustible – rejetant uniquement de l’eau dans l’atmosphère.

L’HYDROGÈNE, SOLUTION DE DEMAIN ?

Avec l’utilisation de la protéine d’œuf, produire de l’hydrogène deviendra une solution écologique plus respectueuse de l’environnement, car elle ne nécessitera plus de faire appel à des énergies fossiles. En prime, une fois utilisée, elle rejette de l’eau.

Le professeur Yamada explique que grâce à cet aspect « extrêmement écologique, nous avons trouvé que la protéine était un outil utile »  afin de générer de l’hydrogène en laboratoire sans utiliser d’énergie fossile. La découverte captive d’ailleurs dans d’autres domaines, car de plus en plus de grandes entreprises voient dans l’hydrogène l’énergie propre de demain.

Par Justine Manchuelle, le

Source: Japan Times

Étiquettes: , , , , , , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *