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Le saviez-vous ? Les scientifiques estiment que 80 % de la biodiversité reste inconnue

Seulement 1,2 million d'espèces ont été découvertes sur Terre sur les 8,7 millions estimées

— Milan Zygmunt / Shutterstock.com

Notre planète nous réserve encore plein de mystères. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne la biodiversité puisque selon les scientifiques, au moins 80 % de toutes les espèces vivantes sur Terre restent inconnues. Qu’il s’agisse d’animaux terrestres ou marins, de plantes, d’algues et autres organismes microscopiques, un grand nombre d’entre eux doivent encore être identifiés et répertoriés.

En 2011, les scientifiques de l’université Dalhousie, au Canada, ont mené une étude pour déterminer le nombre d’espèces existant sur Terre. Leur étude a révélé qu’il devait y avoir approximativement 8,7 millions d’espèces sur Terre, dont 86 % restent à découvrir, à décrire et à cataloguer, a rapporté National Geographic. L’étude a également précisé que la diversité de la vie n’est pas également répartie entre la terre et l’océan. En effet, les trois quarts des 8,7 millions d’espèces – dont la majorité sont des insectes – sont des animaux terrestres ; ce qui fait que seul un quart, soit 2,2 millions d’espèces, se trouve dans les profondeurs des mers et des océans, et cela, même si 70 % de la surface de la Terre est constituée d’eau.

Pour trouver ces chiffres, les scientifiques ont examiné les catégories dans lesquelles toutes les espèces sont regroupées et ont identifié les schémas numériques dans le système de classification taxonomique. Ce système de classification regroupe les formes de vie dans une hiérarchie pyramidale, classées par ordre croissant allant d’espèce en genre, en famille, en ordre, en classe, en embranchement, en royaume et en domaine. C’est en analysant et en extrapolant par une méthode de régression linéaire à partir du regroupement taxonomique des 1,2 million d’espèces déjà cataloguées que les scientifiques ont fait leur estimation.

Pour en savoir plus sur cette étude, les résultats ont été publiés dans la revue PLoS Biology.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Gurumed

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