La conscience environnementale gagne tous les esprits. Face au programme écologique annoncé par Donald Trump, les milliardaires se mobilisent pour financer des innovations « vertes », quel que soit le secteur. A la tête de ce fonds d’investissement, Bill Gates, fondateur de Microsoft.
Le 12 décembre, Bill Gates annonçait la création d’un fonds d’investissement nommé Breakthrough Energy Venture, alimenté par plusieurs milliardaires, dont lui-même, Jack Ma (Alibaba), Jeff Bezos (Amazon), Xavier Niel (Free), Mark Zuckerberg (Facebook) ou encore Richard Branson (Virgin). L’objectif : soutenir financièrement la création et la commercialisation de technologies ou projets novateurs permettant de produire une énergie propre, durable et accessible. Qu’il soit question de stockage d’énergie, de transport ou d’agriculture, le tout est de réduire les émissions de gaz à effets de serre.
L’entreprise est sérieuse, et le défi de taille : d’après Les Echos, Breakthrough Energy Venture devrait soutenir l’innovation écologique pendant une vingtaine d’années, et commencer dès 2017. Pour les milliardaires, il s’agit d’atteindre 3 buts : rentabilité, utilité et respect de l’environnement. Sur le site américain Quartz, Bill Gates souligne l’intérêt de ce marché : « Ce marché est tellement vaste, et si vous fournissez une grande quantité de l’énergie mondiale, la valeur sera de ce service sera vraiment très, très élevée. »
Constatant que l’homme continue de polluer à outrance et que les fonds publics ne suffisent pas à développer l’innovation, Bill Gates et le groupe de milliardaires souhaitent contribuer à préserver l’environnement en tant que financeurs privés, et faire des émules. En effet, les énergies vertes n’attirent pas souvent les investisseurs. Et puisque Donald Trump compte relancer l’activité minière (gaz de schiste, charbon) et la recherche de pétrole, il est urgent d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique.
Bill Gates a annoncé investir dans Breakthrough Energy Venture 1 milliard de dollars de sa fortune personnelle. Pour lui, seule la technologie peut permettre de mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles, et la recherche de nouvelles énergies est un facteur déterminant pour l’avenir de l’humanité. Il se dit « optimiste » : on ne peut qu’espérer qu’il ait raison !
