Si le changement climatique fait la une de l’actualité ces dernières années, les connaissances autour de ce phénomènes ne sont en réalité pas nouvelles, contrairement à ce que l’on pourrait penser. En effet, un article, datant de 1912, révélait déjà les conséquences désastreuses des activités humaines sur un réchauffement de la planète. Il semblerait donc que ces alertes n’aient pas été écoutées.
Un changement climatique connu de longue date
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le lien entre les activités humaines, notamment industrielles, et le dérèglement climatique n’est pas un fait nouveau. Si l’écologie politique est réellement née, en temps que mouvement, dans les années 1970, les connaissances humaines en la matière étaient en réalité connues et documentées depuis bien plus longtemps. La preuve avec cet article de journal néo-zélandais datant de… 1912.
C’est le 14 août 1912 que le journal Rodney and Otamatea Time alertait sur ces dangers du changement du climat. Sous le titre « La consommation de charbon affecte le climat », le journaliste met en exergue les activités humaines (on est alors encore en pleine révolution industrielle) avec le réchauffement du climat. Voici ce qui y est écrit : « Les fourneaux du monde brûlent maintenant environ 2 millions de tonnes de charbon par an. Lorsque le charbon est brûlé, qu’il est assemblé à l’oxygène, cela ajoute environ 7 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère chaque année. (…) Ceci tend à faire de l’atmosphère une véritable couverture plus ‘efficace’ pour la planète, ce qui a pour effet d’augmenter sa température. L’effet sera probablement considérable dans quelques siècles. »
On voit donc poindre, déjà à l’époque, des inquiétudes autour des dangers à venir du réchauffement de la planète. Mais ces inquiétudes sont encore plus anciennes, puisque déjà la même année, un journal australien, le Braidwood Dispatch, le 17 juillet 1912, publiait le même article, et le média américain Popular Mechanics faisait de même en mars. Des débats scientifiques remontent même aux années 1850, avec notamment les découvertes d’Eunice Foote, la première à avoir découvert l’effet de serre.
Un réchauffement qui s’accélère
122 ans après la parution de cet article, force est de constater que ces mises en garde n’ont pas été entendues. Si la conscience climatique s’est tout de même majoritairement installée dans l’opinion publique, les alertes et recommandations des scientifiques restent majoritairement peu suivies. Dernière en date, il n’a pas plu en France depuis plus d’un mois, alerte Météo-France, une situation qui a généralement lieu en avril, et non en février.
Du « jamais-vu », d’après l’agence météorologique, qui peut faire craindre une sécheresse similaire, voire pire, que celle de l’été 2022, avec des incendies hors normes dans tout le pays. Le sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) listait des prévisions plutôt alarmistes sur un possible réchauffement des températures de plus de 2 °C d’ici à la fin du siècle, pouvant entrainer une hausse des températures extrêmes, une élévation du niveau des mers due à la fonte des glaces et une extinction massive des espèces.
Ce 17 février, la revue One Earth dressait la liste des réactions en chaine causées par le changement climatique. Parmi elles, des « points de basculement » climatiques pourraient être atteints, notamment, par exemple, l’effondrement de la calotte glaciaire de l’Antarctique ou bien du Groenland, qui entrainerait une montée des eaux dramatique. Plus encore qu’en 1912, le réchauffement climatique est une terrible réalité à laquelle nous allons devoir faire face.
ils étaient au courant mais ils n’ont rien fait , l’argent , la rentabilité toujours plus au détriment de la flore et de la faune et maintenant ils pollue l’espace, triste humain sans cervelle et sans réflexion sur le mal qu’ils font