Depuis plusieurs mois, la branche Amazon et IBM bataillent pour obtenir un contrat titanesque : assurer la gestion d’une base de données en ligne de la CIA. Pour arriver à ses fins, Amazon n’hésite pas à mettre en œuvre tous les moyens possibles pour fournir des employés sachant tenir un secret.

C’est une guerre d’intérêts à laquelle assiste les États-Unis depuis le mois de juin 2013. En effet, les deux entreprises américaines se livrent, depuis 3 mois, un combat sans merci pour décrocher un contrat juteux concernant la mise en place d’un cloud privé pour la prestigieuse CIA (Central Investigation Agency). Si Amazon semblait avoir été désigné par l’Agence comme vainqueur à la fin du mois de juillet, c’était sans compter sur la ténacité d’IBM qui ne s’en est pas laissé compter et qui a décidé de contester la décision de justice rendue par l’autorité américaine.

C’est le deuxième rebondissement dans cette négociation tripartite. En effet, c’est IBM qui avait demandé à cette même autorité américaine de réexaminer les candidatures en juin dernier, suite à la déposition d’un recours devant le Gouvernment Accountability Office (GAO). Mais, ayant été choisi deux fois par la CIA pour assurer la gestion du cloud privé, Amazon Web Services semble décidé à porter le coup de grâce : afin de mettre toutes les chances de son côté, la firme de Jeff Bezos s’est lancée, comme l’annonce le site ComputerWord, dans « dans une campagne de recrutement d’une centaine d’employés certifiés secret défense ». Pour couronner le tout et séduire la direction de la CIA, Amazon précise que ses recrues seront soumises au détecteur de mensonges, promettant de ce fait une main-d’œuvre compétente et surtout, digne de confiance.

Une annonce qui confortera probablement l’Agence Centrale d’Investigation dans son choix puisque les employés qui travailleront sur le cloud et qui auront accès à des données confidentielles auront préalablement été passés au peigne fin. Cependant, rien n’est encore gagné dans ce combat même si la CIA a déjà jugé plus fiable l’offre d’Amazon alors que cette dernière affiche un coût plus élevé de 20 millions de dollars que celle d’IBM. Affaire à suivre, donc.

Même si on savait que ce genre de tests était monnaie courante au sein des organes fédéraux et gouvernementaux des États-Unis, cela nous parait plus improbable pour une entreprise comme Amazon. Certains à la rédaction trouvent ça assez fou que les futures recrues de la firme soient soumises aux mêmes techniques de recrutement que les agents secrets, alors que d’autres reconnaissent que la fin justifie les moyens. Et vous, quel est votre avis à propos de cette nouvelle méthode d’embauche ?

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