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Le missile FP-5 Flamingo n’était qu’un leurre : l’incroyable arnaque de Kiev pour voler un trésor oublié à la Russie

Dans les coulisses d’un salon d’armement à Abu Dhabi, l’Ukraine a réussi un tour de force digne d’un roman d’espionnage. Une maquette creuse, des moteurs soviétiques oubliés, et une stratégie bluffante ont permis à Kiev de tromper Moscou et de produire en série un missile redoutable.

Maquette du missile FP-5 Flamingo exposée sur un stand d’armement lors d’un salon international, présentée comme un leurre.
La maquette du missile FP-5 Flamingo présentée au salon IDEX : un leurre stratégique destiné à détourner les regards pendant que Kiev sécurisait les véritables moteurs AI-25 – DailyGeekShow.com / Image Illustration

Une maquette creuse présentée à Abu Dhabi pour détourner l’attention des espions russes

Imaginez la scène : le grand salon IDEX-2025 bat son plein, dans l’ambiance feutrée d’Abu Dhabi. Sur un stand modeste prêté par des « amis », un missile flambant neuf, le FP-5 Flamingo, trône fièrement. Une belle bête, profilée, inquiétante juste ce qu’il faut. Sauf que… c’est une coquille vide. Une maquette. Un leurre.

Pendant que les regards – surtout russes – se posent sur cet objet fascinant, les ingénieurs de Fire Point, la société ukrainienne derrière le projet, font autre chose. En effet, ils écument les marchés mondiaux à la recherche d’un moteur soviétique oublié, le AI-25. Et ils achètent tout. Absolument tout. Sans que personne ne relie les points.

Une opération secrète pour rafler tous les moteurs AI-25 disponibles dans le monde

À l’origine, le AI-25 est un moteur destiné à des avions d’entraînement comme le L-39 Albatros. Il est devenu inutile aujourd’hui dans l’aviation moderne. Cependant, pour un missile de croisière conçu pour un aller simple, il est idéal. Fiable, robuste, bon marché et suffisant pour quatre heures de vol.

Pendant que la Russie s’interroge sur cette étrange démonstration de puissance ukrainienne, les vrais contrats s’enchaînent dans l’ombre. L’Ukraine met la main sur tous les AI-25 et AI-25TL disponibles dans le monde, discrètement, efficacement. Le timing est parfait. De ce fait, les observateurs russes ne voient qu’un missile encore à l’état de prototype. En réalité, l’Ukraine est déjà en train de les construire.

Ainsi, la ruse fonctionne : Kiev détourne les soupçons en exhibant une maquette creuse aux yeux du monde, pendant qu’en coulisse, elle alimente discrètement sa chaîne de production en moteurs AI-25. Tandis que Moscou regarde ailleurs, l’Ukraine avance ses pions. Un coup double, parfaitement exécuté, qui allie finesse stratégique et audace logistique.

Un missile low-cost mais redoutable, construit autour d’un moteur oublié de l’ère soviétique

Voici où ça devient franchement malin. Le FP-5 n’est pas un mastodonte technologique. Au contraire, c’est un missile de croisière low-cost mais redoutable. Son secret ? Sa légèreté. Avec 1 000 kg pour la cellule nue, dont 350 kg pour le moteur, il reste 650 kg pour les systèmes embarqués. Tout est calculé au gramme près.

Grâce aux matériaux composites, notamment la fibre de verre, l’équipe de Fire Point réussit à réduire drastiquement le poids. Résultat : un missile capable d’emporter une ogive de plus d’une tonne et de voler pendant quatre heures, ce qui lui permet d’atteindre des cibles très éloignées.

Par ailleurs, cette architecture légère permet de contourner certaines défenses. En étant plus maniable, donc plus difficile à détecter, le Flamingo devient un outil de frappe stratégique à moindre coût. Une rareté dans le contexte militaire actuel.

Une stratégie de leurre révélée au grand jour, devenue une arme psychologique contre Moscou

Aujourd’hui, le FP-5 n’est plus un concept. Il frappe. Et Moscou commence à en sentir les effets. Les infrastructures russes, parfois à des centaines de kilomètres du front, sont désormais vulnérables. Le Kremlin renforce en urgence ses défenses antiaériennes.

Mais le plus fascinant, c’est cette opération de diversion magistrale, révélée seulement récemment par l’ingénieur en chef Denys Shtilerman. Une guerre de l’information, du camouflage, et de l’intelligence tactique. Le tout orchestré avec un missile fantôme.

Le message est clair : dans cette guerre, l’Ukraine ne joue pas seulement avec des armes, mais avec les nerfs. Elle exploite les zones grises de l’attention médiatique, les angles morts du renseignement, et les failles psychologiques de l’ennemi. Autrement dit, faire croire à un mirage pour remporter une victoire réelle, c’est peut-être sa plus grande force.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: GEO

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  • SUPER, ILS SONT PLUS MALINS , ET CONFIRME L’histoire de DAVID (UKRAINE , plus petit mais plus intelligent) ? que le géant goliath ( la russie),
    J’espère qu’il vont gagné!!!!